Mercredi, c’est Vinci

Comme tous les mercredi, les anti-GCO se retrouvent sur un des chantiers SOCOS/VINCI, mais cette fois, pas dans le matin avant le lever du jour, mais à 13h30.

On a décoré les grilles de l’accès principal gardé par la gendarmerie, au bord de la forêt du Krittwald, à Vendenheim, où l’opérateur a jusqu’au 28 février pour arracher la quasi totalité de la forêt en vue de réaliser la jonction entre l’A4 et le GCO. Et les machines vont vite pour détruire ce que la nature met des dizaines d’années à faire pousser.

Une défricheuse arase le sous-bois avant que les deux arracheuses munies d’une lame et d’un croc coupent à la base chaque arbre avant de le saisir entre les mâchoires d’acier et le tirer comme on tire des poireaux de son jardin: 20 secondes par arbre!

Quelques uns des opposants sont allés se promener vers le fond du chantier en passant par des bois et des champs pour arriver près de l’autoroute où bien entendu des gendarmes devenus milices du capital nous attendaient pour nous empêcher d’entrer sur le chantier, seulement bordé de petits rideaux de textile destinés à interdire aux petits animaux de se perdre du côté des broyeuses et autres engins.

Pendant ce temps un bulldozer déplaçait de l’excellente terre semblable à du terreau pour aplanir le terrain en vue de le goudronner ensuite.

Il faudrait être beaucoup plus nombreux-ses pour stopper cette destruction irréversible de la nature.