En dépit d’un puissant arrosage, 24 h sur 24, et de la mobilisation désespérée et mortelle de liquidateurs envoyés au sacrifice suprême, il est à craindre (ou à espérer…selon le point de vue) que le réacteur n°7 de la centrale Élysée 2012, déjà entré en fusion, n’échappe à tout contrôle et ne répande ses émanations hautement toxiques sur la France entière et même au-delà si le rayonnement n’est pas stoppé par nos douaniers désœuvrés depuis la catastrophe de Tchernobyl.

Déjà les 20 et 27 mars, on a vu s’échapper des panaches nauséabonds des milliers d’urnes (funéraires?) disséminées dans tout le pays. Mais rien n’y fait. Le processus mortel est désormais irréversible. Le réacteur UMP n°7 s’enfonce centimètre par centimètre dans la terre et les circuits encrassés par l’eau de mer[de] et le sel répandus par des hélicoptères, des tuyaux d’arrosage de jardin et même des jouets d’enfant réquisitionnés à cet effet malgré les vaines protestations de l’UNICEF.

Le chef des pompiers-pyromanes, un certain Copé, (ne pas confondre avec la Coopé) a bien tenté hier soir, en une ultime manœuvre en direction des forces spirituelles réconciliées pour l’occasion, [mais où étaient les agnostiques, les athées, les Francs-maçons?] de défendre son bilan et ses perspectives d’une nouvelle intervention prévue le 5 avril.

Mais rien n’y fait, les hommes de Dieu, selon l”avertissement bien connu, “Plus fort que le glaive, mon esprit“, ont facilement ridiculisé M. Copé, reparti sous les huées des techniciens de la télévision encore publique. Déjà, des voix averties s’élèvent, comme celle, provinciale, du capitaine de corvette Keller Fabienne, pour se désolidariser des hiérarques à la Copé.

Chose encore plus rare, un des plus hauts responsables de la filière, Fillon (à toutes jambes) a annoncé sa défection au raout du 5 avril. Plus catho-tradi en son style sarthois, il a tenu à marquer sa différence d’avec son patron de Bocsa, l’agité de l’Elysée, désormais dans les catacombes post-électorales, dont on se demande chaque jour par quel miracle il tient encore, abandonné par les siens: “Mon dieu, pourquoi m’abandonnent-ils tous“, murmure-t-il à Carlita, mais elle aussi se cherche un autre mari jetable plus assuré d’un avenir autre que la “dolce vita“. Même la princesse de Clèves, dit-on, s’est fendue d’un communiqué sarkostique, c’est dire!

Et pendant ce temps, on se frotte les mains du côté de la filière concurrente où on peufine le modèle suivant de réacteur plus populaire, national et socialiste [le premier qui ajoute un trait d’union entre les deux derniers mots, sera expédié à Drancy, après dénatralisatin, s’il est français de fraiche date]…preuve du tourne-boule généralisé, un ex-militant de Lutte Ouvrière, passé ensuite au Nouveau Parti Anticapitaliste d’Olivier Besancenot, interviewé sur France Inter ce matin sur sa double appartenance à la CGT et au FN, se justifie, (avec raison, eu égard aux statuts de la “puissante” centrale ouvrière) son retournement de blouson.

Non , il n’est pas raciste, ni xénophobe; il est normal, dit-il,c’est normal et naturelde réserver le travail et les minima sociaux, aux Français d’abord; comme disait, légèrment incestueux, le père de la fille, celle de la vague brune, “J’aime mieux ma mère que ma sœur, ma sœur que ma cousine et les femmes françaises que les étrangères3;

Simple bon sens populaire, non? Faut être anthropologue, même pas chrétien, comme un Lévi-Strauss, à une lettre près, une marque de jean américano-sioniste, pour prôner l’échange des femmes avec la tribu d’à côté! Vive l’inceste! Niquons français et en famille!

Et dehors les musulmans!

Quant aux juifs, nos alliés-minute, dans la croisade du troisième millénaire, ils ne perdent rien pour attendre…