830 connexions le 6 juin

Entendu sur France inter à 8h10:

Une trentaine de personnes en capuche ont lancé des pierres contre les forces de l’ordre”.

Mais que fait le gouvernement?

Il faut interdire les capuches!

Présomption d’innocence et concombre masqué.

Du concombre aux germes de céréales (killers), tous les légumes y passent, suspectés d’homicide involontaire, sauf les grosses légumes, évidemment qu’on sous-traite aux USA.

Mais personne ne met en cause le principe de précaution (appelée jadis, chez Aristote, phronesis, prudence), ce principe tous azimuts qu’on oublie pourtant d’appliquer à lui-même.

Que ce soient les responsables politiques, ou les médias, trop pressés d’annoncer qu’on a trouvé le présumé coupable, les uns et les autres lancent aux foules supposées angoissées, qu’elles prétendent rassurer au plus vite, des noms qui précipitent aussitôt la ruine des agriculteurs, se tournant vers la manne d’indemnités européennes. Et à peine lancés en pâture, ces prétendus légumes-tueurs se trouvent disculpés par d’autres “experts”.

Si on appliquait le principe de précaution au principe de précaution, (précaution de principe) on prendrait un peu le temps de vérifier les informations au lieu de faire dans le toujours plus vite du sensationnalisme médiatico-politique. Même si on comprend bien que les pouvoirs publics sont coincés,  par leur responsabilité juridique future éventuelle, entre la nécessité d’éviter l’accroissement des victimes du tueur anonyme, qui conduit à jeter l’opprobre successive sur tel ou tel légume, et celle de fournir des informations fiables et vérifiées.

En ce domaine, comme en d’autres, ainsi l’affaire du président du FMI (Femme de ménage incluse?), on a l’impression que tous fonctionnent au principe dromologique du toujours plus vite qui va encore s’illustrer dimanche aux 24 Heures du Néant, dans la Sarthe dont on sait que le premier ministre est friand.

DSK/Diallo, la pesée des âmes?

La chasse aux accrocs est lancée à coup de millions de dollars et de détectives privés.

La défense de DSK va examiner sous toutes ses coutures la vie de Nafissatou Diallo, afin de la salir et de jeter le doute dans l’esprit du jury populaire étasunien. Qui es tu pour oser juger?

Il y a beaucoup de naïveté dans les présupposés implicites de cette recherche. Car cela suppose que les individus soient tout d’un bloc, tout bon ou tout méchant. Un peu comme la guerre bushienne entre le Bien (l’Occident) et le Mal, l’Islam, qui , chute du Mur oblige – celui de Berlin, car pour les autres, ils se portent bien- a pris la place du “communisme”.

Avec ces critères, même la commission pontificale qui scrute la vie des béatifiés potentiels, leur trouve facilement, on imagine, des pêchés, véniels ou mortels, en veux-tu en voilà. Et pourtant, il nomment des “Saints” et canonisent.

Cela nous rappelle une prudence, (peut-être exprimée quelque part par Sartre – une référence juste pour emmerder Onfray-pas -avec-lui-) qui nous prévient d’attendre que quelqu’un soit mort et enterré pour porter un jugement moral – c’est un Salaud, ou un Juste) car il n’y a pas d’essence (là on est sûr que ça vient de Sartre, in L’existentialisme est un humanisme) du Salaud, ni du Juste, ni de qui que ce soit qui précède son existence. Et même à titre posthume, qui osera porter un jugement?

Donc, méfiance et suspicion quant aux “preuves” que pourrait apporter la défense de DSK en salissant la plaignante! Sans compter que de ce point de vue, si les conseils de Mme Diallo usent de la même méthode pour noircir le portrait de DSK, la balance va pencher du côté qu’on sait.

P.S.

Dans le débat d’hier soir sur le sujet, nous a particulièrement énervé le sieur Daniel Sibony, psychanalyste de son état, qui a exhibé les arguments les plus retors pour aller dans le sens de la  DisSKulpation de l’ex président du F(outre) émis…