de Henri Cron

http://henricron.fr/?p=2381

Chers amis,

Vous avez tous lu les messages que moi-même ou Almaz vous ont envoyé depuis quelques jours ou semaines concernant sa situation de jeune majeur en risque d’être déporté vers son pays d’origine la Bosnie, ou personne ne peux s’occuper de lui.

[ cf Almaz doit rester en France avec sa famille ]

http://www.educationsansfrontieres.org/article40957.html

Alors qu’il est convoqué pour l’audience devant le Tribunal Administratif de Strasbourg demain matin [ mardi 21/02/12 ], la PAF de Mulhouse-Bourtzwiller s’est présentée ce matin à 10.00 au domicile de la mère, Mme HODZIC, pour arrêter Almaz. Le jeune fils ayant ouvert la porte, le policier a immédiatement mis son pied dans l’ouverture. Mme HODZIC est arrivée immédiatement et a empêché le policier d’entrer. Il a dit qu’il venait chercher Almaz, demandé qu’elle ouvre la porte, elle a refusé. Il a fait appel à la loi, elle aussi, le mari M. HODZIC est arrivé. Il est sorti. Il lui ont posé des questions auxquelles il n’a pas répondu. Ils ont poussé la mère mais elle n’a pas cédé. Finalement, ils sont partis menaçant de faire un Procès-verbal et disant “maintenant, on sait où il est”.

La petite fille de 3 ans pleurait, criait et se roulait à terre, bref pour quelqu’un qui a subi la guerre de Bosnie, le siège de Sarajevo, subi deux explosions d’obus serbes, dont l’un lui a apporté de graves blessures et une trentaine d’éclats et passé plusieurs fois les lignes serbes, ou croates, de tels évènements apportent un vif désagrément; sans oublier le traumatisme infligé à la petite fille.

Se pose donc la question de la sécurité d’Almaz jusqu’à l’audience.

Belle illustration de la France forte des Droits de l’Homme.

Henri Cron

membre de RESF 68