COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace, ses adhérents – citoyens, députés, sénateur, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux -, ses présidents d’honneur Jean-Louis Christ et Armand Jung a su, représentée par l’engagement de Philippe Spitz – son président, et de Dominique Bézu – son vice-président, montrer le professionnalisme de sa démarche, le sérieux de ses analyses et de ses observations. Elle a su convaincre qu’elle était un interlocuteur déterminé, légitime et incontournable pour ses propositions modernes et réalistes et par la série d’entretiens qui lui a permis de se rendre compte de la situation du Groupe Coop et d’analyser les propositions faites par la direction actuelle pour sauver l’Union des Coopérateurs d’Alsace. Ces rencontres ont fait de l’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace un partenaire d’expertise incontournable et lui ont permis de proposer une solution alternative.

 

 

Nous avions annoncé courant décembre 11 et janvier 12 :

 

 

La reprise des hypermarchés, des supermarchés et des Leclerc-Express par le Groupe Leclerc, leur détachement du Groupe Coop dans une entité ou Leclerc aurait une minorité de blocage,

La mainmise par Leclerc sur l’immobilier du Groupe Coop,

Le refus du Groupe Casino de reprendre les magasins de proximité,

La constitution de plusieurs sociétés provoquant le démantèlement de la Coopérative.

 

 

 

Malgré le poids de notre association, sa représentabilité et ses actions fortes, nous n’avons pas su convaincre le Conseil d’Administration du Groupe Coop du bien fondé de notre analyse et de nos propositions.

 

 

 

L’incompétence du Conseil d’Administration depuis plus de 10 ans, reconnue par tous, en interne comme en externe, a amené le Groupe Coop dans cet état de déliquescence.

 

 

 

Nous avons demandé, sans résultat, la démission de ce Conseil d’Administration dont l’incompétence ne nous paraît pas fondée à assurer le sauvetage du Groupe Coop.

 

 

 

Nous vous annonçons le pire : calendrier juin 2012 – juin 2014 :

 

 

 

Entre juin et décembre 12 :

 

 

 

Les magasins de proximité n’étant plus adossés aux Hypermarchés et Supermarchés sont dans une grande difficulté :

Les moins rentables – les plus petits – d’entre eux ferment purement et simplement : entre 50 et 100 magasins,

Pour les autres la pression est mise sur les gérants et le Groupe Coop qui licencient le personnel pour assurer la rentabilité de chaque magasin,

Casino distribue ses produits :

Augmentation des prix de 15 à 20%,

Abandon des fournisseurs locaux,

Perte de clientèles.

Devant le nombre de subventions, demandées par les Maires des petites communes ayant vu disparaître leur Coop, celles-ci ne peuvent être honorées ; beaucoup de villages perdent leur magasins de proximité.

Casino reprend des magasins vides de personnel : seulement les plus rentables.

La plate-forme logistique de Reichstett, n’ayant plus qu’à distribuer les magasins de proximité et devant la fermeture ou le rachat de ceux-ci, disparaît par manque de rentabilité.

La Boucherie-Charcuterie, n’étant référencé ni par Leclerc, ni par Casino n’a plus suffisamment de débouchés, disparaît par manque de rentabilité

Les fournisseurs locaux licencient ou font faillite en perdant un marché naturel privilégiant le circuit court et le “produire régional”.

 

 

 

Au terme de trois ans :

 

 

 

Le Groupe Leclerc devient majoritaire de l’entité commune Coop-Leclerc :

Une partie des Leclerc-Express ferme par manque de rentabilité,

La plupart des salariés reclassés dans les Leclerc n’y seront plus par manque de formation et par un management agressif,

Le siège situé au Port-du-Rhin est revendu soit à des investisseurs privés, soit à la Communauté Urbaine de Strasbourg :

Qui le vendra ? le Groupe Coop ? Un autre partenaire ?

A quel tarif ?

Le Groupe Casino a réussi son introduction en Alsace pratiquement sans frais et profitant des restes d’un réseau bien implanté.

Il ne reste rien du Groupe Coop – si ce n’est éventuellement son nom sur une coquille vide – et c’est la disparition du fleuron du mouvement Coopératif dans notre région alsacienne.

75% des 3 500 salariés restent au chômage car trop âgés ou pas assez formés pour être reclassés.

 

 

 

Nos questions ?

 

 

 

Pourquoi le Conseil d’Administration et la direction actuelle du Groupe Coop refusent-ils simplement d’étudier la possibilité d’un sauvetage coopératif ?

Quels intérêts privés sont avantagés par un démantèlement capitalistique traditionnel ?

Qui a intérêt à enterrer les errances récentes -1999’2012 – du Groupe Coop ?

 

 

 

Pour terminer !

 

Le Conseil d’Administration et la direction actuelle du Groupe Coop ont dit qu’ils trouvaient l’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace “sympathique”. Nous avons bien compris le ton condescendant de leur remarque.

 

 

 

L’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace n’est pas “sympathique”, elle fait le travail pour lequel elle est missionnée par ses adhérents. Elle est surtout en colère devant l’impéritie et les inaptitudes de la direction du Groupe Coop à étudier et trouver des solutions pérennes coopératives.

 

 

 

L’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace affirme qu’elle n’a pas fini de faire valoir son droit et son pouvoir de nuisance à toutes solutions qui mettraient dans les mains de Groupes connus pour leur désintérêt de la chose publique une coopérative appartenant à ses sociétaires et à ses salariés.

 

 

Philippe Spitz – Président

 

Dominique Bézu – Vice-président

 

 

association régionale de soutien aux coop d’alsace

2 rue du Cimetière 67500 Weitbruch

Tél : +33 (0)960 511 237 +33 (0)689 648 856

 

Mèl contact@soutien-coop-alsace Site www.soutien-coop-alsace.org

 

Association inscrite au registre des Association Tribunal de Haguenau : Volume en cours Folio n°en cours

Siret en cours Ape en cours

CCM weitbruch IBAN en cours – BIC en cours

 

Président Philippe Spitz +33 (0)689 648 856

Vice-Président Dominique Bézu +33 (0)661 656 617