Une petite centaine de manifestants se sont rassemblés à partir de 13 h devant la Cour d’appel de Colmar où les 12 boycotteurs de Mulhouse devaient comparaître une nouvelle fois suite à l’appel du procureur après le procès qui les avait relaxés à Mulhouse.

Les mêmes avocats, dont Me Comte, retardé par la SNCF, plaidaient pour nos ami(e)s et s’opposaient aux défenseurs de l’État d’Israël et des organisations sionistes françaises.

Diaporama

Guy Peterschmitt
puis
Ligue des droits de l’homme
[powerpress]

La salle d’audience était pleine de manifestants pro-boycott.

Au début, Me Markovitch a créé un incident en exigeant du président qu’il fasse ôter les T-shirts pro-boycott que 3 personnes arboraient dans la salle.

Le président les a fait venir, pour les inspecter recto-verso, vrai scène de comédie, puis leur a intimé l’ordre de masquer ces slogans qu’on ne saurait voir dans l’enceinte d’un tribunal.

Deux d’entre eux ont cachés avec des foulards les inscriptions “séditieuses, le troisième a préféré sortir du tribunal.
Les trois militants ont été applaudis par l’assistance et le président a menacé de faire évacuer la salle en cas de nouvel incident.

Après quoi le procès a pu commencer avec l’appel des inculpés, dont 9 sur 12 étaient présents, les plaidoiries des avocats des deux parties, l’intervention du procureur qui a rejeté la question prioritaire de constitutionnalité.

Il ne restait plus au président à 16 h qu’à lever la séance avec la mise en délibéré de la décision.

Pendant l’attente avant 14 h, plusieurs prises de parole ont eu lieu, de l’AFPS, de la Ligue des droits de l’homme et de l’UJFP.
Le maire de Rouffach, Henri Stoll, était présent de même que la conseillère régionale EELV Djamila Sonzogni.

Des formulaires ont été distribués pour la nouvelle campagne d’adoption de prisonniers palestiniens.

Le sort de Zacharia Zubeidi a également été évoqué, emprisonné sans raison connue par l’autorité palestinienne, et qui fait une dangereuse grève de la faim.