portrait_SoralAlain Soral s’est illustré, dans une vidéo postée le 6 juillet 2013, en commentant l’assassinat de Clément Méric, qu’il qualifie de « dérisoire », de « grotesque », de « fait divers d’ados » (sic), et en insultant Clément sans retenue, se moquant par exemple de son physique… Pire, au nom de la défense de la « minorité opprimée » que seraient les naziskins, il prétend avoir envoyé de l’argent à Esteban Morillo, le meurtrier de notre camarade. Une provocation de plus de la part de l’un des éléments les plus médiatisés de l’extrême droite française, et l’occasion pour nous de revenir sur cet clown triste : un rappel de quelques vérités semblent nécessaires, en particulier ses fréquentations passées et présentes dans à peu près tout ce que l’extrême droite compte de tordus en tout genre.

En quelques années, Alain Soral est parvenu à être dans un premier temps sympathisant du FN, dans un second temps militant voire intellectuel autoproclamé du FN (il faut dire que la concurrence n’était pas vraiment féroce), puis dissident frontiste et finalement leader d’un petit groupuscule oscillant entre la nationalisme républicain et une sorte de nationalisme révolutionnaire new-age (les références politiques en moins), candidat sur une liste antisémite composé de paranoïaques et de marginaux politiques, fondateur/éminence grise d’un pseudo-journal politico-satirique, Flash, et enfin auteur à succès d’opuscules conspirationnistes et antisémites. Girouette mégalomane,  affabulateur conspirationniste, bateleur imbécile, Alain Soral a un parcours tout à son image.

Une jeunesse bourgeoise

Il y a encore quelques années, de son vrai nom Alain Bonnet de Soral, parlait avec nostalgie des cités ouvrières et du Paris ouvrier dans lesquelles il avait passé son enfance et scandait à qui voulait l’entendre qu’il était fier de s’être hissé socialement grâce à l’école de la République … La réalité est tout autre : Alain Soral est un fils de notaire, scolarisé au collège Stanislas1 à Paris. S’il vécut un temps à Meudon, il habita de nombreuses années rue de Vaugirard à Paris, l’une des rues les plus chères de la capitale…

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