Communiqué de presse

L’Union syndicale Solidaires s’est vue remettre ce 31.12.2013 les propositions d’hébergement d’Urgence concernant 18 familles de la bourse du travail.

Les 18 familles ont à ce jour toutes acceptées ces propositions même si les lieux d’hébergements proposés sont très éloignés de la métropole Lilloise.

La Préfecture a indiqué que les prise en charges seraient réalisées les 6 et 7 janvier 2014. L’ensemble de ces familles sont donc à ce jour, toujours à la charge des organisations syndicales et des humanitaires, sans aucun soutien des pouvoirs publics.

Par ailleurs 2 femmes seules avec enfant de moins de 3 ans ont reçu une convocation du Conseil général du Nord pour ce jeudi 2 janvier 2014 à l’UTPAS de Lille FIVES, suite à une demande du Préfet du Nord. Aucune solution n’est encore proposée pour celles-ci.

Enfin aucune solution n’est à ce jour envisagée pour 4 personnes isolées pour lesquelles le tribunal administratif n’a pas reconnu le caractère d’Urgence. Cette situation est particulièrement préoccupante notamment pour trois personnes dont l’état de santé psychologique et physique très dégradé ne permet pas d’envisager de solutions alternatives. 2 autres personnes n’ont fait l’objet d’aucun jugement.

L’Union syndicale Solidaires, si elle est satisfaite du jugement du Tribunal administratif de Lille concernant 20 familles, déplore que, 64 jours après l’arrivée de ces personnes totalement démunies à la Bourse du travail, la situation ne soient pas résolue à ce jour.

Nous déplorons en outre que l’accès au droit à une liberté fondamentale l’hébergement d’Urgence se fasse au détriment d’une autre liberté fondamentale : le droit à l’éducation. En effet l’ensemble des enfants actuellement scolarisés devront être réinscrits à nouveau.

Elle demande à nouveau instamment à l’ensemble des pouvoir publics (mairie, Etat et préfecture.) d’agir pour une solution rapide pour les six personnes laissées sans solutions en prenant en compte notamment l’état de détresse sanitaire de 3 de ces 6 personnes.

Union syndicale SOLIDAIRES, 1er janvier 2014