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Le MRAP condamne la repression des opposants politiques en Iran, y compris les récentes violences à l’encontre des prisonniers politiques dans la prison d’Evine de Téhéran (Iran)

Le MRAP dénonce et condamne la répression croissantes des opposants politiques, iraniens ou issus des minorités ethniques, dans la Républiques Islamique d’Iran.

Alors que dans les trois premiers mois de cette année plus de 200 personnes ont déjà été exécutées pour des crimes divers, ces dernières semaines, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’Iran, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions arbitraires et la haut-Commissaire aux droits de l’homme se sont émus du grand nombre de prisonniers exécutés.

Le MRAP condamne l’utilisation excessive de la force de la part des gardiens de la Prison d’Evine contre les détenus politiques de la prison qui manifestaient suite au transfert en isolement de six prisonniers à la prison de Ghezel Hessar de la ville de Karadj (banlieue de Téhéran) avant leur exécution. Des dizaines de détenus ont été grièvement blessés.

A la suite de ces violences, les prisonniers qui avaient été transféré à l’isolement, et ceux de la section 350 de la Prison d’Evine ont entamé une grève de la faim pour exiger le retour de leurs codétenus à la section générale.

Alors que les visites sont suspendus, les familles des prisonniers manifestent devant la prison.

Le MRAP condamne fermement les violences perpétrées à l’encontre des détenus et demande que toute la lumière soit faite sur ces actes. Le MRAP demande instamment aux autorités iraniennes de décréter un moratoire sur toutes les exécutions capitales et d’annuler les condamnations à mort de personnes mineurs au moment des faits incriminés.

Paris le 23 avril 2014