le général de Gaulle kidnappé par des fachos-régionalistes alsaciens

le général de Gaulle kidnappé par ldes fachos-régionalistes alsaciens

Touchepasmonalsace“?

Elle n’aime pas les caresses?

Ni les mariages mixtes?

Ni la “diversité“?

Diaporama complet : Touchepasmonalsace”?

Le moins qu’on puisse dire est que ce rassemblement, comparé à celui des Bretons, n’a pas amené des foules, malgré un gros battage sur les réseaux et les appels de nombreuses organisations et associations de droite et d’extrême-droite, rassemblées -merci Sarkozy, Guéant and co -, sans oublier Husser et sa “droite strasbourgeoise” qui a favorisé localement le rapprochement des droites dures sur le dos des étrangers, avec ses “cartouches idéologiques” -allewaj…qui un jour, peut-être…
Bourhis Robert

C’est Bourhis, ex FN, ex mégrétiste, ex Alsace d’Abord, (et quoi ensuite?) mais toujours en train de pétitionner contre les gens du voyage, qui a organisé ce raoût, avec Lebold, tous deux responsables de l’UMP 67: l’entrisme a du bon!

Avaient appelé aussi, d’une manière ou d’une autre, les frères ennemis FN jacobin, Schaffhauser et Julia Abraham y étaient, et Alsace d’Abord de Jacques Schumacher Cordonnier qui a pris la succession du très identitaire national à nouveau Robert Spieler. Présents aussi UNI, Jeune Alsace, et d’autres, plus ou moins explicites quant à leur orientation politique. Les nombreuses associations régionalistes, de langue et culture, par contre n’y étaient pas, à l’image de l’ICA de Pierre Klein qui n’a pas voulu se mêler à ce genre de réunion.
Julia Abraham f2c_photo

Parmi la petite foule, entre deux cent et trois cent personnes, pas cinq cent comme Bourhis a prétendu, on a reconnu Maurer, conseiller général UMP, Robert, conseiller municipal genre droite dure ou “populaire”, au premier rang aussi, Andrée Munchenbach dont on a du mal à suivre les affiliations successives, le chanteur clone de Johnny, Jean-Claude Bader himself qui conversait tout souriant avec Jacques Schumacher Cordonnier, d’Aigremont, royaliste; on pouvait voir un fanion Bundschuh, beaucoup de Rot und Wiss dont un orné d’une croix de Lorraine dans le rouge et d’un loup(?) dans le blanc: on a peur de comprendre ce dernier symbole…Quelques régionalistes du Centre culturel alsacien étaient présents aussi, mais pas le président Woehrling, de l’Institut du doit local.

Diverses banderoles affirmaient qu’on souhaitait se passer des voisins lorrains, (et Belfort, et l’Ortenau?) dont au moins la Moselle a partagé avec l’Alsace le destin. On pouvait acheter des t-shirts, des badges, des magazines dont celui de Thierry Hans, fort peu sympathique avec l’auteur de ce papier, et même menaçant, on ne sait pourquoi. Il y avait aussi quelques crânes rasés de près, des ventres à bière, dont l’un serré par un ceinturon orné d’une croix celtique.

Un petit groupe amateur de mousses a été aperçu une fois la manif terminée faisant le plein aux Zwelf-Apostel, les Douze-Apôtres, pour les francophiles. On n’est pas resté après 16 h, ce qui fait qu’on n’a eu vent de la suite des discours que par le Chournal auquel vous êtes invités à vous reporter, sachant que tout ce qui est dans le Chournal du Crédit Mutuel (groupe EBRA, m’en tombent) et de Draluca, n’est pas toujours conforme au réel.

Pour conclure, on avait affaire à une manifestation identitaire alsacienne très conservatrice pour ne pas dire plus qui flattait l’entre-soi d’une Alsace qui de fait n’existe plus que dans un certain imaginaire Hansi qui remonte à l’époque du Reichsland, lequel n’était pas pire le les gouvernements successifs de la France super-jacobine.

Depuis, et ça a toujours été ainsi dans l’histoire de l’Alsace, on s’est mélangés avec tous les peuples de passage ou de séjour, ce qui suffit, nadurlich, à empêcher toute conception ethnique de notre belle région

Défendre le bilinguisme, c’est une chose, les parties du droit local qui sont plus avantageuses qu’en France de l’intérieur, aussi, sauf ce qui concerne les religions concordataires et l’enseignement prétendu obligatoire d’icelles à l’école publique ou, pire, le délit de blasphème!

La réforme à la hussarde du gouvernement socialiste doit être bloquée, mais pas avec des arguments passéistes. Ce qui est mauvais c’est son néo-libéralisme qui cherche à construire des territoires plus puissants pour jouer sa partie dans la concurrence internationale qui n’a que le fric et la marchandise comme horizon quitte à se débarrasser de la démocratie, comme on l’a vu avec Sarkozy, et comme ça continue avec Hollande et Valls.

Il faut donner la parole au peuple, pour décider du cadre dans lequel il souhaite vivre et travailler, à condition qu’en même temps on combatte le libéralisme et le capitalisme destructeurs de nos vies et de la planète.

Une Assemblée Régionale élue au suffrage universel à la proportionnelle intégrale, comme c’était dans le programme de la Ligue communiste des années 70, pourrait être une voie. A condition que les habitants-tes de l’Alsace s’emparent de l’idée, comme des Corses ou des Bretons, dans la diversité de la République française.

Rien de tout ça ne figurait au programme des organisateurs.

JCM 3 juillet 2014