CUS primes et déprimes durgaphoto

Chers concitoyens,

Nous soutenons le mouvement de revendication des personnels de la
ville qui ont décidé de faire grève le lundi 29 septembre 2014.

Les agents concernés (restauration, entretien, concierge, Atsem,..)
assurent de manière professionnelle l’accompagnement et la sécurité de
nos enfants au quotidien de manière discrète, presque pudique et
efficace.

De manière générale, ces personnels dénoncent un manque d’effectifs
qui se traduit par une souffrance au travail, avec un absentéisme
reconnu comme important (10% environ).

Les syndicats affirment que la réforme des rythmes scolaires a
amplifié ce mal-être, en particulier pour les Atsem.

Nous souhaitons sensibiliser les élus à la nécessité de favoriser la
concertation avec tous ces travailleurs, dont le rôle est essentiel
pour asseoir le projet pédagogique, et leur dire que nous sommes
méfiants par rapport au projet d’augmenter le recours à
l’externalisation.

Nous soutenons la nécessité d’instaurer un débat de fond sur les
conditions de travail.

Nous sommes très sensibles aux mises en garde de l’intersyndicale qui
alerte les habitants de la CUS « sur le danger que représente une
vision purement économique du service public.

Elle rappelle les mots du Claude Bartolone lors de son investiture au
perchoir de l’Assemblée Nationale : “Le service public est tout ce qui
reste à ceux qui n’ont plus rien”.

Nous avions rédigé un hommage aux Atsem en juillet dernier dont
l’actualité reste vivace.*

Bonne persévérance en défense du service public et des travailleurs
parmi les plus fragiles dans la poursuite de leur noble tâche au
service de la collectivité.

G Y Federmann et Anja Vogel.

Parents de deux enfants de 7 et 4 ans.

*Le 1er juillet 2014.

Chères ATSEM

Nous voulons vous remercier, Anja et moi, pour cette année de
compagnonnage auprès des enfants.

Nous avons été sensibles à tout ce travail quotidien de « l’ombre »,
si lumineux, avec ses énormes préparations et cette collaboration
indispensable dont ont bénéficié les enseignantes.

Nous vous assimilons aux glorieux et courageux « intermittents du
spectacle » ou aux mères de famille, sur tous les fronts, en
permanence, discrètes sinon effacées, mais indispensables et
indépassables.

Grâce à vous « le spectacle continue » et nos enfants restent sur « scène ».

Grâce à vous, ils ne perçoivent pas seulement l’école comme un lieu
d’apprentissage mais aussi comme un espace d’exploration, de
découvertes et de conquêtes psycho-affectives.

Nous avons apprécié votre rôle déterminant et souhaitons que votre
fonction soit encore plus valorisée.

Nous prendrons notre part à ce combat social à chaque fois que
l’occasion nous en sera donnée.

Bel été à toutes et bon vent.

Anja et Georges