samedi_20_novembre_apres-midi_dr

Crédit Photo: Samedi 20 novembre après-midi. DR

 

Depuis le meurtre de Rémi Fraisse par la gendarmerie sur la ZAD du Testet, la nuit du 25 au 26 octobre, à Sivens (Tarn), Toulouse est devenu l’épicentre de la contestation contre le barrage et les violences policières.

Les manifestations des 1er, 8 et 22 novembre en sont la preuve, de même que le mouvement étudiant à l’université Jean-Jaurès (ex-Mirail) dont les cortèges vont grandissants à chacune de ces mobilisations.
Alors que tous les éléments connus à ce jour sont accablants sur la responsabilité du gouvernement, ce dernier poursuit sa fuite en avant répressive : interdiction systématique
des manifestations, dispersion violente, gazage et militarisation de la ville par la préfecture à trois reprises (hélicoptère, fourgons-herses, canons à eau, fermeture systématique du métro et déploiement disproportionné de troupes surarmées), et plus de 50 interpellations, avec des peines « exemplaires » prononcées en comparution immédiate.
L’objectif du gouvernement est clair : marginaliser le mouvement d’opposition au barrage, en assimilant les opposants à des « casseurs », et par là même en tentant de justifier les violences policières exercées depuis début septembre à leur encontre et ayant abouti à la mort de Rémi Fraisse.

La suite : http://npa2009.org/actualite/manifestations-toulouse-la-fuite-en-avant-dun-etat-assassin