Le CRIF dans tous ses états

Chers amis, collègues et lecteurs,

Vous vous souvenez sans doute de la tribune sur le CRIF (“Le CRIF, vrai lobby et faux pouvoir”) que j’ai publiée le 17 février dernier dans Libération (pour la lire, cliquer ici ).

Depuis lors, le CRIF a publié sur son site et diffusé par sa newsletter:

le 17 février, une première attaque contre moi, signée Marc Knobel (pour la lire, cliquer ici );

– le 19 février, une lettre que mon ami Théo Klein m’avait adressée en réaction à cette tribune (pour la lire, cliquer ici );

– le 9 mars, une seconde attaque contre moi signée Marc Knobel (pour la lire, cliquer ici ), laquelle fait de moi ni plus ni moins que l’auteur d’une nouvelle version des Protocoles des Sages de Sion!

A ce jour, le CRIF m’a refusé tout droit de réponse, aussi bien à la lettre de Théo Klein (vous pouvez tout de même lire ma réponse en cliquant ici ), qu’aux deux billets indigents de Marc Knobel.

Au moment même où il m’oppose ce refus, au mépris des règles de droit et des usages élémentaires du débat démocratique, le CRIF, en la personne de son président, M. Richard Prasquier, obtenait – lui – de publier aujourd’hui dans les colonnnes de Libération une réponse à ma tribune (pour la lire, cliquer ici ou ici ).

Force est de constater que produit au terme de presque un mois de réflexion, le texte de M. Prasquier n’apporte finalement que bien peu de chose au débat.

En fait, c’est hors du CRIF et sans ses représentants officiels actuels qu’un vrai débat peut se développer. J’ai ainsi pu dialoguer hier lundi 15 mars, à l’invitation de Télérama.fr, avec Théo Klein. Si vous écoutez cet entretien, à condition d’en avoir la patience (en cliquant ici ), vous observerez que nos positions ne sont pas aussi éloignées que l’on pourrait l’imaginer ou que le CRIF a voulu le faire croire. Bien au contraire. On devrait évoquer à nouveau prochainement ce débat dans la version papier de Télérama.

Bien cordialement à vous,

Esther Benbassa