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COMMUNIQUE : Réponse au courrier des lecteurs DNA du dimanche 15 février 2015.
La CGT des personnels de l’Eurométropole se doit de réagir à deux articles parus le dimanche 15 février dans le courrier des lecteurs de votre journal.
Les deux articles mettent en cause le fonctionnement (ou osons le dire le dysfonctionnement du service public).
Là, s’arrête la comparaison entre ces deux articles, car le courrier de M. Jean-Pierre BLUM d’Eckbolsheim est à notre sens le stéréotype d’un discours anti fonctionnaire ambiant.
Il est si simple de hurler avec les loups.
Ce discours constitué d’assertions diverses, fausses et amalgames de sujets qui n’ont aucun lien entre eux… Par exemple, quel élément factuel permet à cet usager de décréter que : « Nous constatons que quelques journées d’absence (sur 38 en moyenne) sont remplacées par des primes, probablement payées par l’arrêt du ramassage des encombrants » ?
Tout d’abord ce qui est écrit est FAUX. Et la CGT lui conseille, s’il veut retrouver un ramassage des objets encombrants efficace, de soutenir le combat des personnels avec leurs syndicats, plutôt que de les vilipender. En effet, nous nous sommes opposés de toutes nos forces à la suppression de ce service public réalisé en régie, comme nous nous opposons actuellement à toute remise en cause du service public réalisé de cette manière pour que ce dernier réponde à une égalité d’accès des citoyens aux services rendus.
Le rapport de la CRC auquel Monsieur BLUM fait allusion ne peut pas être interprété comme un réquisitoire contre les agents de la collectivité comme il semble le prétendre. Certes, les élus ont vainement tenté de détourner l’attention de nos concitoyens des réels dysfonctionnements qui leur incombent au sein de l’Eurométropole en jetant ses agents en pâture à l’opinion publique. Mais la réalité de ce rapport, son contenu scandaleux, c’est avant tout la découverte de primes faramineuses illégales versées à de très hauts cadres de la maison, c’est l’incapacité de l’administration à se doter d’outils performants d’organisation et de contrôle.
L’autre article portant sur la propreté des rues nous semble bien plus pertinent et la CGT s’associe au désespoir de ce lecteur.
Il décrit l’état de saleté de sa rue et malheureusement il n’est pas le seul à se plaindre de cela.
Mais comment pourrait-il en être autrement ? Les départs en retraite des balayeurs ne sont plus remplacés. Les moyens matériels et humains font défaut et lorsque les syndicats pointent cette situation du doigt, il leur est répondu que la propreté d’une ville est une notion subjective et qu’il appartient aux élus politiques de placer son curseur au niveau qu’ils auront choisi.
Visiblement les élus ont fait ce choix et 800 postes manqueront au bon déroulement du service public d’ici la fin de ce mandat.
La CGT des personnels d l’Eurométropole invite l’ensemble des usagers à soutenir son action et d’interpeller les élus pour préserver un service public digne de ce nom.

Bertrand BLINDAUER
CGT Territoriaux de Strasbourg – Eurométropole
1 place de Lattre de Tassigny – 67000 Strasbourg