peur

Fin de l’opéra : le hollandais rampant se fait plus fantomatique que jamais. Côté berges, Ries décide de ne plus décider. Strasbourg, la ville de la Nef des fous gagne en la personne de Monsieur le maire un nouvel accastillage : la figure de trouille.

L’affaire est simple : entre le risque d’être dérangés le jour par d’intempestifs pékins de l’espèce bipède, en échange de la fermeture de tous les quais la nuit, la CAC 33 (la Citadelle des Acouphènes Chics, « dites 33 », alias l’ESCA) a décidé : plutôt personne tout le temps dans l’émollience illégale d’une privauté de notables de province. Et puisque l’ESCA-CAC 33 a décidé que rien, Ries a crânement reculé pour décider la même chose. Les écologistes eux aussi ont gagné par leur lamentable silence. Bis l’abysse ! Comprenez leur dialectique : ils ne se sont pas foulés, ainsi l’herbe ne sera pas foulée. Vive la nature !

Le plus pitoyable de la chose, c’est la façon dont les Dernières Flanelles d’Alsace ont traité cette affaire, jouant le jeu de l’antédatage municipal de la mesure précédemment esquissée, c’est à dire en mentant et en tentant de la secousse de nous donner tort. C’est que dans cette bonne grosse feuille qui emballe si bien le céleri, on veille à l’étique – mais sans H. Et on insiste ! Il est question dans l’article paru ce 1° juillet de « projet révélé dans nos colonnes dimanche » alors qu’il l’avait été par La Feuille de chou cinq jours avant, information répercutée par l’honorable Mediapart dès le lendemain. Belle probité : ici, on atteint l’élast-étique…

Comme le meilleur moyen de dissimuler est de montrer à moitié, l’article annonce que cette victoire du nada tient aussi à l’action de l’association Calme Guenberg, qui a ses entrées à la CAC 33. Histoire de mieux nous négationner, tout en s’alignant sur une autre de nos informations : les grilles ferment ce domaine public-privatisé depuis près de trois ans, alors qu’il était question dans la dernière notule des DFA d’un hautain « quelques mois », tendancieuse minimisation du forfait et manière de nous prendre de haut. Allons, maintenant on peut vous dire qui a tenté de nous faire gober l’intox municipale : c’est…., œuvrant à… On a gardé son mielleux courriel bien convivial… Mais non, pas encore. Disons, si on continue à ne pas parler de nous, c’est à dire de la vérité. Que les uns le fassent savoir aux autres…

Juste for rire : cet article évoquait une conférence de presse sur les berges annoncée tout à trac pour ce mercredi 1° juillet et subrepticement annulée, Robert Herrmann ayant virilement emboîté le pas de moins deux municipal par ces mots : « On sursoit car cela nécessite un peu plus de débat ». Autour d’un grand déjeuner sur l’herbe (publico-privée) offert par nos piqués niqués ?

Freddy Groosgosch

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L’intégrale du feuilleton ( à suivre)

Quand la municipalité gam-berge à toute vitesse

Berges: Breaking News ( les Nouvelles qui nous les brisent)

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DNA. La ville fait marche arrière

Avec un phare de recul?