Le Club de la presse Strasbourg-Europe avait invité Stanislas Nordey pour sa première année au Théâtre National de Strasbourg pour un petit-déjeuner au Café de l’Opéra du Rhin. Peu de monde parmi les invités du Club à cette heure matinale, mais les absents, comme souvent, ont eu tort.
Interrogé par Genetet pendant une bonne heure, le comédien, directeur, enseignant nous a parlé de sa mère, comédienne aussi, de son choix du théâtre, plutôt que de l’aviron, de l’Ecole du TNS, des auteurs, des acteurs, des personnels sans qui la machine ne fonctionnerait pas, de l’espoir d’ouverture à de nouveaux publics par des spectacles gratuits, du passage de témoin avec la directrice précédente, de son occupation de l’Eglise Saint-Bernard, avec Emmanuelle Béart pour soutenir les sans-papiers, de la différence entre cinéma et théâtre, et de quantité d’autres sujets. On peut s’attendre, avec ses propos, et la lecture du gros programme, à une saison passionnante. Et les nostalgiques de la période Jean-Pierre Vincent auront le plaisir de le revoir dans En attendant Godot dès l’automne.
Aucun commentaire jusqu'à présent.