premiertoursocial-1

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Pour un premier tour social, compte rendu de la réunion publique à l’appel du comité de Nanterre.

Participation moyenne, 35 personnes (hors intervenants), public plutôt jeune, essentiellement des militants de l’université et des communes voisines. L’Union Locale CGT, signataire de l’appel, ayant délégué un représentant, celui-ci fût associé comme intervenant.
Présentation de l’initiative 1er tour social, et du comité local par Marie-Claire et Matilde. Dédicace au mouvement social guyanais.
Michaël WAMEN (CGT Goodyear) est revenu sur les frustrations liées à l’enterrement par les directions syndicales du mouvement contre la loi travail en septembre 2016 alors que la base restait mobilisée et combative. Il a évoqué, la répression qui s’exerce contre les militants syndicaux et la jeunesse par la criminalisation des mouvements sociaux orchestrée par l’Etat ( le Parquet faisant toujours appel des décisions de justice trop clémentes ou trop favorables aux syndicalistes aux yeux des patrons et du gouvernement.). Comme les mouvements de grève sont nombreux, mais pas coordonnés, l’Etat frappe tour à tour ceux qui relèvent la tête.
Gaël QUIRANTE (SUD PTT92) après avoir évoqué la répression des luttes à La Poste, reprend sur l’intervention de Michaël Wamen en expliquant comment les convergences qui se sont produites lors du combat contre la loi travail entre des secteurs d’activité et des syndicats qui s’ignoraient voire se combattaient (CGT, SUD…. intermittents, précaires, étudiants, lycéens..) a permis le pari fou de l’initiative du 1er tour social auquel sont maintenant associés plusieurs organisations syndicales de base et collectifs.
Manuel LLEDO, employé municipal à Nanterre, membre du bureau de l’Union locale CGT de la ville a rappelé l’engagement local contre la loi travail, il a apporté le soutien de l’UL à l’initiative 1er tour social. Il a fait une présentation des entreprises en luttes sur Nanterre et s’est déclaré convaincu que seul un mouvement social important et convergent pouvait faire avancer les revendications.
Les 3 premiers intervenants ont évoqué les grèves de 1936 pendant le Front Populaire et l’actualité en Guyane où le 1er tour social à d’ores et déjà commencé, nous recevrons d’ailleurs l’information selon laquelle les manifestants qui sont devant la préfecture de Cayenne, réclament que les négociations en cours avec les ministres de l’Etat français soient retransmises en direct.
Kaï TERADA, enseignant (touche pas à ma ZEP), nous explique comment il a été procédé au démantèlement des ZEP au coup par coup afin d’éviter une mobilisation d’ampleur. Une fois les lycées touchés, la mobilisation est partie de quelques enseignants d’un puis de deux lycées de Nanterre à qui le rectorat a répondu, «  c’est un problème local voyez avec vos chefs d’établissements…  » mais par un travail de terrain, de démarches pour convaincre les collègues d’autres établissements du département, puis de la région, sont partis en grève et le mouvement «  touche pas à ma ZEP  » est devenu national, il est maintenant une force crédible d’opposition à la casse des ZEP.
Chacune des initiatives évoquées est une réponse à certains dirigeants confédéraux qui se défaussent par un «  on ne déclenche pas la grève en appuyant sur un bouton  ». Il nous appartient donc d’œuvrer au développement du 1er Tour social, car nul ne le fera à notre place et il faudra aussi se préparer au 2ème et 3ème tours car rien ne nous sera donné sans luttes.
Quelques interventions des participants  :
Rappel sur la répression avec la situation d’Antonin étudiant à Nanterre, mis en examen après une manifestation contre les violences policières, incarcéré 10 mois et maintenant contraint de vivre à Lille assigné à résidence (rappel, Victor également étudiant à Nanterre est lui pour la même affaire assigné à résidence à Montpelier)
Intervention sur la gentrification opérée au prétexte de rénovation urbaine des quartiers populaires, les nouveaux logements ne sont plus accessibles à la majorité des anciens habitants, c’est une volonté délibérée d’effacer l’histoire de ces quartiers. Mais l’histoire ouvrière est notre histoire et elle ne sera pas effacée ainsi.
Intervention de militants de Génération Ingouvernable, mouvement de convergence de la jeunesse inorganisée (de façon syndicale ou partidaire) qui compte continuer ses interventions dans les luttes sur ses moments propres mais se déclare solidaire de l’appel.
Evocation de la tactique des piquets de grève (ou de blocage) tournant en réponse à la problématique des boites où l’activité syndicale est fort réprimée et où les salariés ne peuvent agir seuls ( en réponse à certaines situations évoquées par le représentant de l’UL CGT)
Témoignage d’une travailleuse précaire qui alterne des contrats dans des domaines très différents, aujourd’hui Assistante de Vie Scolaire (/handicap) sans avoir obtenu de formation qui perçoit 680 €, révoltée car on lui retient plus de cotisations sociales que n’en verse son employeur (contrat aidé). D’accord avec l’initiative et l’appel en général, mais estime que le tract local tend à mettre tous les candidats à la présidentielle dans le même panier ce qui selon elle n’est pas correct, elle-même s’étant engagée dans une campagne participative.
Rectification est faite par Michaël et Gaël, l’appel se veut le plus unitaire et il ne prend donc pas position de quelque façon que ce soit sur la campagne présidentielle, car que l’on soit votants (convaincus ou non) ou abstentionnistes (habituels ou non) rien ne pourra être fait, rien ne sera acquis sans une forte mobilisation à la base, ce que nous nous efforçons de mettre en œuvre.
La réunion se termine par le rappel du prochain RDV de travail du comité local Nanterre le
Mardi 4 avril 2017 à 18h30
Maison des associations 27 rue Sadi Carnot 92000 Nanterre

http://infocomcgt.fr/france/item/le-22-avril-tous-dans-la-rue-pour-le-premier-tour-social