La Cour d’Appel de Metz jugeait une nouvelle fois le président du Collectif BDS 57, suite à une plainte d’un pharmacien de la ville qui avait reçu un courrier, privé, lui demandant de ne plus vendre les génériques Teva, une grosse entreprise israélienne, en crise depuis, qui participe par ses impôts et l’étouffement de la pharmacologie palestinienne, à l’oppression colonialiste du peuple palestinien.

Lors d’un premier procès au printemps dernier, Richard S. avait bénéficié d’une relaxe. Le procès en appel n’avait pu se tenir suite à un mouvement d’avocats. Hier enfin il s’est tenu à partir de 14 h, jusque vers 17h. La décision a été mise en délibéré au 28 février.

C’est sous la bourrasque et une pluie battante glaciale, avant le retour d’un pâle soleil, que les ami.e.s de l’inculpé, président de BDS et membre de l’UJFP se sont rassemblé.e.s dès 12h30. Une cinquantaine de personnes en tout représentant plusieurs associations: UJFP, BDS-France, AFPS, Attac, PCF, etc. Des manifestants s’étaient déplacés du Luxembourg proche, de Nancy, Metz, Paris, mais aussi de Chambéry, Albertville, Dole, de Marseille, Strasbourg et de Besançon. Tous exigeaient la relaxe pour Richard.

En face d’eux, une petite cinquantaine de partisans de Netanyahou, amis de l’État oppresseur d’Israël. Aucune banderole, aucune pancarte, pas la moindre revendication en paroles de leur soutien à l’État-voyou, hors-la-loi-international.

Pendant toute la durée du rassemblement; ils ont fait hurler la sirène de leur mégaphone! C’est dire si ces suppôts de l’oppression manquent d’arguments devant la montée continue de la critique de la politique israélo-sioniste et la percée toujours plus grande du Boycott, Désinvestissement, Sanctions!

Les manifestants n’ont pas oublié d’exiger la libération de Salah Hamouri, d’Ahed Tamimi et de tous les prisonniers palestiniens.

Un compte-rendu d’audience par un représentant de l’UJFP

A la demande du président de BDS 57, nous avons retiré ce compte-rendu qui sera publié plus tard.

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