Contre le licenciement de Yücel
  
 
 

 

NON AU LICENCIEMENT DE YUCEL BASARSLAN !

 

Ils ont osé… Ils sont allés au bout de leur logique…
L’UD CGT 68 entame une procédure de licenciement à l’encontre de Yucel Basarslan
Appel à tous les syndiqués, tous les responsables et délégués syndicaux, d’Alsace et d’ailleurs

L’Union Département CGT du Haut-Rhin a entamé une procédure de licenciement à l’encontre de notre camarade Yucel Basarslan.
Par cet acte, l’Union Départementale reconnait que Yücel est bien salarié de l’UD depuis 2006. Il a durant toute cette période effectué son travail au début dans la région Alsace, puis rapidement, dans le cadre d’un accord avec la fédération du commerce comme secrétaire fédéral à Paris.
Durant toute cette période, il a contribué de manière significative au développement du syndicalisme CGT dans le secteur du commerce, sur l’ensemble du territoire français, et en Alsace également.
Durant toute cette période, de l’avis unanime des syndiqués du commerce et de ses collègues des structures fédérales son efficacité, son dévouement et son professionnalisme ont été applaudis.
Lors du congrès fédéral de mai 2011, devant la remise en cause des orientations décidées au précédent congrès de la fédération, il a avec ses camarades défendu les principes qui ont conduit à son développement et qu’il a mis en œuvre avec le succès que tout le monde lui reconnaît.
Dans des conditions plus que douteuses, une nouvelle direction a été mise en place lors du congrès, se traduisant par l’élimination de 17 membres de la CE fédérale sur 39 et de 6 secrétaires fédéraux sur 13. Depuis, sous la tutelle confédérale de Michel Donnedu, une véritable chasse aux sorcières, brutale et cynique est conduite contre ceux qui ont défendu leurs principes.

  • Déjà en octobre 2011, Sandra Buaillon, secrétaire fédérale en exercice avait été mise au chômage,
  • L’Union syndicale de Paris qui compte plus de 6 000 adhérents s’est vue coupée de l’ensemble de ses moyens financiers,
  • Olivier Bireaud d’Alès vient de recevoir sa lettre de licenciement
  • Aujourd’hui, c’est le tour de Yücel Basarslan.

Le seul reproche qui est fait à ces camarades, c’est leur indépendance d’esprit. Aucun reproche sur le plan

 

 

 

professionnel ne leur est adressé. Il s’agit tout simplement pour Olivier Bireaud et Yucel Basarslan de licenciements pour motif politique.
Nous dénonçons avec la plus grande véhémence, le secrétariat de l’UD68, en particulier de sa secrétaire générale Eliane Lodwitz, qui se rend complice de cette chasse aux sorcières et refuse toute discussion, toute proposition pour trouver une solution humaine à cette situation.
Nous savons, qu’avec un peu de volonté, avec un peu de courage, avec un peu d’humanité, avec un peu de respect pour le travail accompli et les sacrifices personnels et familiaux consentis et avec une réflexion centrée sur les besoins en développement de la CGT en Alsace, dans le commerce et dans les TPE, des solutions sont possibles, pour éviter une procédure patronale de licenciement et résoudre la question du financement temporaire d’un emploi par la voie contractuelle, le temps d’un reclassement éventuel.
Mais pour notre Secrétaire Générale seule la préoccupation étroite de tenter désespérément de préserver ses intérêts personnels au sein de la structure comptent.
Lors de la table ronde du 16 février 2012 comme lors de la commission exécutive exceptionnelle du 24 mars 2012  toutes les propositions faites ont été brutalement rejetées avant même d’être étudiées, avec le seul leitmotiv : se débarrasser de notre camarade.
Bien plus, la fédération du commerce a fait pression sur ses partenaires pour empêcher toute solution de reclassement professionnel de Yücel.
Michel Donedu et Eliane Lodwitz ont hypocritement proposé la «mobilisation de la fédération du commerce pour qu’une éventuelle réintégration de Yücel Basarslan dans l’entreprise d’origine soit assortie de garanties sérieuses et crédibles préservant son avenir professionnel »… Cette « forte mobilisation » s’est traduite par une simple lettre de principe à la direction de l’entreprise d’origine de Yücel Basarslan, lettre restée sans suite... mais suivie maintenant par une procédure de licenciement engagée contre lui par l’UD68 !

La mise en œuvre de cette procédure brutale est contraire à la motion votée par le Comité Général de l’Union Départementale des Syndicats CGT du Haut-Rhin le 21 janvier dernier « demandant qu’un avenir décent soit assuré à Yücel Basarslan ».
Enfin, cette procédure est mise en œuvre après une délibération de la CE de l’UD68 du 12 avril 2012 qui n’a pas réuni le quorum nécessaire pour délibérer valablement (11 présents seulement).

Nous,

  • Dénonçons la chasse aux sorcières qui s’est développée à l’encontre de militants qui se sont mis au service de la CGT,
  • Refusons que la CGT fasse usage à l’égard de ses salariés des mêmes pratiques que celles mise en œuvre par le patronat,
  • Exigeons l’annulation de la procédure de licenciement,
  •  Exigeons que la question de l’avenir de Yücel Basarslan soit envisagée sur la durée par la voie contractuelle et non par le licenciement sec.

Suite au rassemblement de protestation qui s’est tenu mardi 15 mai, le jour de l’entretien préalable, les participants ont décidé de la création d’un Comité de Soutien à Yucel Basarslan.
C’est pourquoi, nous appelons les syndiqués, les responsables syndicaux de toutes les professions, ainsi qu’à toutes personnes choquée par cette injustice, à rejoindre ce comité de soutien en signant ci-dessous cet appel.

 

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