Après avoir lu l’article ci-dessous, du correspondant des Dernières Nouvelles d’Alsace à Jérusalem, Pascal Sadarnac, La Feuille de Chou lance un appel urgent en vue d’offrir des antibrouillards au Conseil des Ministres israélien qui se réunit comme d’habitude, demain dimanche matin.

Israël / Jérusalem s’inquiète de la recomposition politique des pays arabes

«NOUS AVANÇONS DANS LE BROUILLARD»

«Le printemps arabe pourrait virer à l’hiver iranien»: Benjamin Netanyahu a ainsi résumé les craintes suscitées en Israël par les soulèvements populaires qui déferlent depuis le début de l’année au Moyen Orient.

Jérusalem.- Correspondance DNA

Le Premier ministre, les responsables militaires et l’opinion publique redoutent en effet que les mouvements islamistes soutenus par Téhéran, l’ennemi numéro un de l’État hébreu avec son programme nucléaire, profitent de la déstabilisation des régimes en place pour tirer les ficelles des nouveaux pouvoirs qui vont se mettre en place.

Cette inquiétude porte surtout sur l’Égypte et la Syrie. Hosni Moubarak était considéré comme le meilleur garant du premier traité de paix conclu par l’État hébreu avec un pays arabe en 1979. Pour le moment, les militaires égyptiens, qui dirigent le pays, ont assuré qu’ils ne remettraient pas en cause cet accord. Mais l’heure est à la méfiance avec la montée en force des Frères musulmans.

Ce mouvement politique, considéré comme la force politique la mieux organisée, fait d’autant figure d’épouvantail, qu’il a inspiré directement les islamistes palestiniens du Hamas partisans du Jihad la «Guerre sainte», qui ont pris le contrôle total de la bande de Gaza depuis quatre ans.

«Avec Assad nous savions à qui nous avions affaire»

Signe des temps : les militaires israéliens commencent à tirer les leçons des nouvelles règles du jeu. Pendant plus de trente ans, les troupes déployées le long des 240 km de la frontière avec l’Égypte ont été réduites au minimum. Désormais, l’état major envisage de renforcer son dispositif de défense dans cette région pour faire face à un scénario catastrophe de guerre sur plusieurs fronts. Plus étonnant : les manifestations contre le président Bachar al-Assad en Syrie, un pays allié de l’Iran et officiellement en état de guerre contre l’État hébreu, ne suscitent pas d’enthousiasme.

Dans ce cas aussi, l’inconnue (sic) fait peur. «Avec Bachar al-Assad nous savions à qui nous avions affaire. Il a su maintenir un calme total à la frontière nord. Les règles du jeu étaient claires. À sa place nous pourrions nous retrouver avec des islamistes au gouvernement, ou un chaos total dont pourrait profiter Al-Qaïda et l’Iran», souligne en privé un proche de Benjamin Netanyahu.

Sur le plan diplomatique également, l’avenir s’assombrit. Les responsables israéliens déplorent de plus en plus que les Européens et les États-Unis utilisent les aspirations démocratiques dans les pays arabes comme arguments pour presser Benjamin Netanyahu d’accepter des concessions pour relancer des négociations avec les Palestiniens totalement gelées. «Cette réaction est dangereuse, regrette un diplomate israélien, car nous avançons dans le brouillard, mieux vaut être prudents et attendre de voir si le pire ne nous attend pas.»

Pascal Sadarnac

from Warsaw ghetto to Abu-Dis ghetto photoF2C

La Feuille de Chou:

Tout ceci est si énorme et conforme à la mentalité entretenue de ghetto israélienne qu’il n’est pas besoin de commenter longuement.

L’État d’Israël, tel le paria de jadis, est décidément sur une autre planète.

Tout est bouleversé, les peuples arabes naissent enfin à la démocratie, et “la seule démocratie du Moyen-Orient“, avec ses deux cent têtes nucléaires, renoue avec la peur ancestrale du petit juif des ghettos, et tremble de peur!

Avec Nétanyahou, Liebermann et les autres dirigeants criminels israéliens, sans oublier les chefs militaires, le pire attend les Israéliens s’ils ne changent pas!

Il est encore temps de revenir dans le concert des nations civilisées, mais plus ça va, plus ça urge.

A moins de souhaiter un Massada du 21e siècle?