War on terror: won!

http://youtu.be/sT3Sei7XwlA

Ici, en Alsace, on est bien placés pour connaître la précision chirurgicale des bombardements US.

En 1944, déjà, ils visaient la Ruhr, et les bombes sont tombées sur Strasbourg!

Après tout, ça ne fait que quelques centaines de kilomètres d’erreur.

Toujours plus fort, en 2011, ils visent Kadhafi, et tuent un de ses fils, ses enfants et …Ben Laden, à des milliers de kilomètres!

C’est qu’ils ont de la culture, les Zétasuniens: ils ont lu Frankenstein, de Mary Shelley; c’est pas comme notre président qui se moque de la Princesse de Clèves.

Et ils savent que vient un moment où la créature issue des mains du savant fou, échappe à son contrôle, et qu’alors, il ne reste à l’inventeur qu’à tuer le monstre.

C’est ce qu’ils viennent de faire, de nuit, en assassinant, c’est selon nos amis israéliens, une exécution extra-judiciaire, celui qu’ils avaient chargé en un premier temps de combattre les infidèles soviétiques, et qui s’est retourné contre ses commanditaires, à peine la tâche achevée.

Il faut dire que ce Ben Laden était bien pratique. Grâce à lui, on a fait passer une reconquête du monde, après la chute du mur de Berlin, pour un combat du Bien contre le Mal, islamique, nécessairement islamique, comme dirait Duras.

Mais depuis, de l’eau a coulé dans le Potomac. Après son exploit contre les tours jumelles, le chef d’Al Qaeda s’est réfugié en ses montagnes, puis a disparu de la circulation.

Oh, pas loin, chez ses amis pakistanais, alliés, paraît-il, des USA. maintenant que le printemps arabe a rendu obsolètes les méthodes terroristes, il était temps d’éliminer le vieux chef symbolique désormais inutile.

Les États-Unis qui ne s’embarrassent pas de morale, malgré le In God we trust de leurs billets verts, ont donc exécuté le chef du camp du Mal. Puis, craignant le culte du martyr, ils ont, prétendent-ils balancé le corps à la mer. Pas très respectueux des rites mortuaires en Islam!

Et comme ça, pas de risques de révélations sur la politique pro-taliban des USA, lors d’un procès à grand spectacle d’Oussama, comme à Nuremberg.

Et tout le monde ou presque de se réjouir et de faire même la danse du scalp devant le site des Twin Towers!

Une superproduction hollywoodienne signé Obama, soi-même.

Il ne manquait que John Wayne, ou le vieil acteur-président Reagan.