Un peu après 10h, le tribunal a décidé une nouvelle fois de renvoyer, au 2 octobre, l’affaire qui oppose la Ville de Strasbourg à un peu plus d’une centaine de Roms occupant quatre terrains différents appartenant à la ville.

Le sénateur-maire Roland Ries avait déclaré qu’il ne ferait pas procéder à des expulsions comme ailleurs en France, avant que les populations ne soient relogées ailleurs, mais qu’il avait besoin d’une décision de justice.

Les deux parties étant d’accord, le tribunal a laissé du temps à des négociations entre la Ville et les associations qui défendent les Roms.

Dans la salle d’audience se trouvaient aussi quelques uns des occupants d’un terrain à Reichstett dont le maire demandait l’évacuation. Ils avaient disposé auparavant leurs caravanes à la Ganzau sur le terrain occupé par les anti-Otan.

La présidente a lu une longue liste de près de 180 noms. Aucune des personnes appelées n’était semble-t-il présente.

Réunis autour de membres de Latcho Rom, des représentants d’association ont fait le point devant un café et décidé de constituer un collectif afin de renforcer le camp des défenseurs des Roms à Strasbourg.

Un engagement oublié du candidat Hollande
«Je souhaite que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d’un endroit sans solution. Cela les conduit à s’installer ailleurs, dans des conditions qui ne sont pas meilleures. » (F. Hollande – Mars 2012 ).

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Déclaration commune
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