Ci-dessous, le communiqué de presse de l’adjoint de quartier Eric Elkouby, qui fait mine de protester contre la fermeture de l’agence bancaire du Crédit Mutuel. C’est la seconde banque du quartier qui ferme.

Le plus incroyable, est que l’inénarrable Eric Elbouby, qui a tant stigmatisé une partie de la population, en s’opposant obstinément à la construction d’une mosquée, ose parler d’un quartier “trop souvent stigmatisé“.

Il y a pris une si large part que c’est l’adjoint Olivier Bitz qui est chargé du dossier mosquée dont il est d’ailleurs question dans les DNA.

Il est vrai que Eric Elkouby, si on en juge par sa page fesse-bouc, https://www.facebook.com/eric.elkouby.7/timeline/story?ut=32&wstart=1364799600&wend=1367391599&hash=10151216390709649&pagefilter=3&ustart=1 suivie par des dizaines de correspondants, d’un autre communautarisme, double même, a d’autres chats à fouetter.

Les feujs et les gays auraient-ils plus de droits que les chômeurs et les musulmans?

COMMUNIQUE DE PRESSE

Objet : fermeture d’un établissement bancaire (Crédit Mutuel, rue Watteau à l’Elsau)

C’est avec surprise et regret que j’ai appris la fermeture de l’agence bancaire du Crédit Mutuel à l’Elsau, qui pourtant a accompagné l’évolution de ce quartier. Après la Caisse d’Epargne, l’an dernier, c’est le deuxième établissement bancaire qui baisse le rideau dans un quartier qui manque pourtant déjà cruellement d’investisseurs et partenaires privés.

Les habitants, désabusés, m’ont fait part de leur profond mécontentement et je les comprends.

Au moment où la Municipalité s’efforce de renforcer l’attractivité du quartier. Au moment où la Police mène une action déterminée en matière de sécurité publique, le départ du Crédit Mutuel est un coup dur pour l’Elsau.

Dans l’effort actuel de redressement mené dans notre ville et notre pays, chacun doit prendre sa part de responsabilité, y compris les banques et mutuelles et notamment à l’Elsau, trop souvent stigmatisé à tort.

Dès l’annonce de cette fermeture, j’ai pris contact avec la Direction de l’établissement bancaire pour que les locaux ne restent pas vides. J’ai également saisi les Présidents des Chambres consulaires, Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et Chambre des Métiers d’Alsace, pour que des implantations commerciales nouvelles soient envisagées.

ERIC ELKOUBY

DNA

par Julia Mangold, publiée le 24/04/2013 à 05:00

ELSAU Projet de mosquée Deux terrains et un consensus impossible ?

Strasbourg, le 25 avril 2013

Les services de la Ville ont retenu deux terrains susceptibles d’accueillir une future mosquée, à l’Elsau : l’un est proche de l’arrêt de tram Schongauer, l’autre est situé sous les fenêtres de l’adjoint de quartier.
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On s’en souvient, l’association Mosquée de l’Elsau a longtemps voulu implanter un lieu de culte musulman à côté de l’église protestante du quartier. Un projet architectural adapté au terrain – qui appartient à la Ville – est même né. À l’issue d’une longue valse-hésitation, le maire a finalement dit « non », cédant à la pression du conseil presbytéral de l’église protestante et, surtout, à celle des responsables de l’UEPAL (*).
L’Arel contre l’avenue Pigalle

Suite du feuilleton, fin janvier (DNA 15/02/2013). Olivier Bitz, adjoint au maire en charge des Cultes, avait alors arpenté le quartier, escorté par les représentants de l’association Mosquée de l’Elsau, ceux des églises protestante et catholique du quartier, et des agents du service foncier de la Ville. L’objectif étant, sur « demande expresse du maire », « de trouver une solution consensuelle », expliquait alors l’élu. Sept terrains ont ainsi été vus.

Au début de ce mois d’avril, tous les participants à la « promenade » hivernale ont été conviés au centre administratif – les catholiques, cependant, ne se sont pas déplacés. Le service foncier de la Ville a annoncé avoir éliminé cinq terrains : l’un est inondable, l’autre pollué (et inondable !), le propriétaire d’un troisième ne souhaite pas vendre, un quatrième serait trop étroit et/ou déjà dévolu à un projet…

Demeurent en lice : une parcelle en forme de « L » qui borde la rue Martin-Schongauer, l’avenue Pigalle et la rue Velasquez ; et une seconde parcelle située à l’angle des rues de l’Unterelsau et Michel-Ange. Des propositions « consensuelles » ? Pas vraiment, si l’on en juge par la position de l’Association des résidents de l’Elsau (Arel). Celle-ci réunit 120 familles, essentiellement issues de la « zone pavillonnaire », mais elle n’a pas été associée à la concertation.

Sur son site internet, l’Arel précise qu’elle « s’oppose à l’implantation d’une mosquée dans la zone pavillonnaire et donc dans l’avenue Pigalle également ». Faut-il y voir une coïncidence ? Il y a quelques jours, l’association a procédé à la plantation de massifs floraux sur cet espace vert.

L’Arel, en revanche, ne dit rien à propos du terrain – de dimensions nettement plus modestes – situé à l’angle des rues de l’Unterelsau et Michel-Ange, en pleine « zone pavillonnaire ». Ici, un panneau annonce toujours la construction d’un ensemble résidentiel, dont le promoteur a abandonné la commercialisation, faute de clients.
Une délibération avant la fin du mandat ?

Ironie de l’histoire, le bureau de l’adjoint de quartier, Eric Elkouby, jouxte cette parcelle, qui appartient toujours à la Ville… L’élu n’a jamais caché son opposition à un projet de mosquée porté par des personnes avec lesquelles il a eu une altercation le 31 décembre 2008 – le procureur de la République avait alors été saisi, mais n’avait pas donné suite. Ainsi, le dossier « mosquée de l’Elsau » a-t-il été confié à l’adjoint en charge des Cultes, Eric Elkouby étant complètement écarté.

Et les porteurs du projet de mosquée ? Mostapha Allali, qui préside l’association, n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Quant à Omar Akridi, président de l’AJPE, une association du quartier qui s’est impliquée plus récemment dans le projet de mosquée, il penche pour le terrain qui borde la rue Martin-Schongauer. « Il est très proche de la cité HLM, c’est là où vivent les fidèles, cela permettrait aux personnes âgées de venir à pied ; l’autre terrain est trop excentré et il est juste à côté de l’école Léonard-de-Vinci, ça risque de poser des problèmes de circulation et de stationnement. »

Reste à savoir si le maire a la volonté de présenter, avant la fin de son mandat, une délibération visant à faire valider par le conseil municipal le choix d’un terrain. Si oui, il s’expose à un vote négatif de la part de son adjoint Eric Elkouby. Si non, il risque de mécontenter une bonne partie des habitants de l’Elsau.

Sollicitée hier, la municipalité a répondu par l’intermédiaire de son service de presse. Lequel indique : « La décision sera prise sereinement, en temps et en heure, elle devra faire l’objet du consensus le plus large possible. Le maire a demandé que les options de terrain lui soient présentées, mais elles ne sont pas encore parvenues à son bureau ». Le trajet est, semble-t-il plus rapide jusqu’aux DNA. À moins qu’on ne rechigne à se frotter à cet épineux dossier.

(*) Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine.
par Julia Mangold, publiée le 24/04/2013 à 05:00
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