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Hier, soir, à Strasbourg, conférence de presse et réunion publique du NPA avec la tête de liste Gaël Diaferia, qui avait reçu le soutien d’Alain Krivine, toujours sur la brèche depuis les années soixante à l’UEC, aux JCR, à la Ligue communiste, puis au NPA avec Besancenot et Poutou.

On a constaté l’absence totale de tout média, à l’exception de l’indépendante Feuille de chou, à la conférence de presse!
Par contre, les DNA ont couvert le meeting.

Déjà le NPA n’avait pas été invité au débat organisé par le Club de la presse Strasbourg Europe, à la Salle blanche de la librairie Kléber, qui avait rassemblé des représentants de onze listes (sur 23).

On ne peut en même temps déplorer le désintérêt supposé des citoyens et ne leur servir tous les jours, urbi et orbi, que la soupe réchauffée de l’abstention et de la “victoire” de l’extrême-droite.

Ceci dit, il y avait très peu de monde, 50 personnes selon les DNA, tant au NPA qu’au Front de gauche, une quarantaine, réuni ailleurs à la même heure, à la réunion publique qui a suivi, où pourtant on pouvait trouver énoncées les mesure simples et radicales qui mettraient définitivement fin à l’austérité européenne.

DNA
Strasbourg Nouveau Parti anticapitaliste.
« Refuser l’austérité »

Salle modeste (50 personnes), mais ambiance amicale : le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) entend défendre « la classe des travailleurs dans toute l’Europe ».
« Je vous remercie d’avoir choisi ce côté-ci du pâté de maison » : Gaël Diaferia, tête de liste du NPA aux européennes pour la circonscription Est, ne manque pas de sens de l’humour. L’autre côté, c’était hier soir la réunion publique de la liste Union de la gauche…

« Tout ce que le patronat a commandé, le PS l’a exécuté », ironise le fonctionnaire mosellan. « Il a même parfois précédé ses désirs : le pacte de responsabilité, c’est un hold-up contre les allocations familiales, donc une partie différée de notre salaire… »

Un « printemps chaud contre le gel des salaires »
Objectif de sa campagne : dénoncer « l’austérité au nord, le pillage au sud ». Au nord, c’est « le plan Valls », au sud, les interventions militaires en Afrique. D’où un appel au « printemps chaud contre le gel des salaires » et « au combat contre la collaboration directe avec nos ennemis » des syndicats réformistes et de la gauche française.

« L’Union européenne, ce sont nos propres gouvernements », estime Gaël Diaferia, « au service chacun de leur propre bourgeoisie nationale ! » « Il faut en finir avec cette union des bourgeoisies d’Europe contre les travailleurs du continent ».

Les numéros 3 et 5 de la liste, les Alsaciens Vincent Duse et Marcel Wolff, ont surenchéri. Le premier a évoqué les conflits sociaux à PSA Mulhouse et ailleurs, le second a dénoncé le « bilan catastrophique » de l’Europe.

L’ancien député européen Alain Krivine, figure historique de l’extrême gauche, deux fois candidat à l’élection présidentielle (1969 et 1974), a pointé « la crise sans précédent du capitalisme en Europe ». Paradoxe : elle provoque soit l’abstentionnisme, soit le « populisme, de l’extrême droite au nationalisme ambigu », note-t-il. Lui prône « un choix de société », radical, appuyé sur les « poches de résistance sociale ». Et appelle, dans l’argumentaire, à être « ferme », « unitaire » et convaincant, tout en sachant que « ce n’est pas par ces élections qu’on va changer les choses, mais par les mobilisations et les luttes ».

par Jacques Fortier, publiée le 22/05/2014 à 05:00

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Et pendant ce temps de l’autre côté du pâté de maisons…

Le PS prône tout ce que Hollande et Valls ne font pas!

Le site de Pierre Dubois
Les propositions affichées hier soir dans la salle de La Bourse. Imposons une nouvelle croissance. L’austérité de Bruxelles est une erreur. Soutenir la recherche et l’innovation. Pour l’égalité réelle entre hommes et femmes. Garantie jeunesse pour combattre le chômage des jeunes. Stop à la concurrence déloyale des travailleurs détachés.