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Ils étaient une centaine de demandeurs d’asile africains à tenter de quitter Israël par la frontière égyptienne. Ils ont été interpellés, lundi 30 juin, avec une grande brutalité par les forces de l’ordre israéliennes et ramenés dans leur centre de détention.

Ces demandeurs d’asile, principalement soudanais et érythréens, étaient retenus dans le centre de détention de Holot dans le désert du Néguev. Leur objectif était de traverser la frontière vers l’Égypte, avec l’espoir que les représentants du Haut Commissariat des réfugiés (HCR) leur viennent en aide. Vendredi après midi, ils ont donc quitté cette “prison à ciel ouvert” de 2 400 places qui se trouve en plein désert. Un établissement dont ils peuvent théoriquement sortir durant la journée, mais où ils doivent pointer à plusieurs reprises.

La grande majorité des détenus de Holot avaient déposé des demandes d’asile et bénéficiaient de visas temporaires qu’ils devaient renouveler régulièrement. Ces visas leur permettaient de vivre sur le territoire, mais pas d’y travailler. Ces derniers mois, la procédure de renouvellement de visa est devenue extrêmement restrictive et de plus en plus de migrants ont été regroupés dans des centres de détention, ouverts ou fermés.

Les autorités israéliennes accusent régulièrement les demandeurs d’asile africains d’avoir immigré pour des raisons économiques et leur refusent le statut de réfugié politique, très difficile à obtenir en Israël. Pour dénoncer leurs conditions de vie, ces migrants organisent régulièrement des manifestations. Traverser la frontière était un geste désespéré pour faire entendre leur voix.

“La police les a plaqués au sol, les a frappés et leur a donnés des coups de pieds”

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