Flashball-2

Les armes « non-létales » utilisées par la police et la gendarmerie pour le maintien de l’ordre défraient fréquemment la chronique lors des manifestations où elles sont employées. Par exemple, le flashball a déjà fait de nombreux borgnes et autres blessés – et l’État a même été condamné par la justice pour son utilisation. En réponse à la multiplication et l’intensité de ces armes, des militants ont développé tout un système de défensé basé sur l’information et le droit : des manuelsdiffusent notamment les méthodes pour se prémunir des poursuites judiciaires et des techniques pour se protéger des armes de la police.

La plupart des équipements et des munitions des nos forces anti-émeutes sont « made in France », construites par les sociétés AlsetexSAPL et Nobel Sécurité. Notre pays est unexportateur de ces compétences de « gestion des foules », ainsi qu’un centre de formationaux méthodes de maintien de l’ordre pour de nombreux officiers étrangers. L’expertise et les méthodes de nos bleus en matière de situations pré-insurrectionnelles est aussi bien connue des manifestants qui les craignent.

Pourtant, l’arsenal anti-émeute de la police française demeure méconnu du grand public. Grenades assourdissantes, munitions lacrymogènes à fragmentation, dispositifs balistiques de dispersion : voici une liste exhaustive des dispositifs utilisées par les forces de l’ordre dans les manifestations.

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