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Bonjour schlomo,

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Raison invoquée : “Non conforme à la charte”

Cordialement,
noreply@dna.fr”

Le commentaire:

Étrange articulet pour le Journal qui n’avait pas cru bon jusqu’ici de signaler que la venue de la secrétaire d’Etat a été ponctuée par une manifestation d’étudiants, d’enseignants syndicalistes devant le Collège Doctoral européen de 14 à 16 h 40. Un photographe des DNA, Michel Frison, était d’ailleurs présent une partie du temps, mais aucun de ses clichés n’a paru. C’est donc par le petit bout de la lorgnette, genre bruit de couloir, a posteriori qu’indirectement le lecteur apprend l’existence d’une manifestation. Mais ce faisant le Journal transforme la réalité au profit du président et du libéralisme européen qui vend les universités au capital. Ici, un reportage complet sur cette manifestation: http://la-feuille-de-chou.fr/archives/72058

Le papier des DNA

Université
Alain Beretz et le sens des mots
En raccompagnant à sa voiture la ministre Geneviève Fioraso, le président de l’Université de Strasbourg a été pris à partie, vendredi après-midi, par un petit groupe de manifestants qui scandaient « Beretz collabo ! ». Pour la plupart extérieurs à l’Université (sic), ces manifestants voulaient dénoncer une politique trop pro-gouvernementale à leur goût. Cette insulte a fait réagir Alain Beretz. « Les mots ont un sens ! Aujourd’hui je ne peux pas oublier, je ne veux pas excuser. J’ai toujours porté haut les valeurs de l’université titulaire de la Médaille de la Résistance, celle pour qui Marc Bloch s’est battu. Ceux qui m’ont ainsi interpellé sont indignes de ces valeurs », a écrit sur facebook, Alain Beretz qui n’exclut pas de porter plainte. Le président de l’Unistra a reçu le soutien des syndicats de la FSU (SNESUP-SNCS-SNASUB) (sic!) qui « condamnent fermement l’insulte infamante dont le président Alain Beretz a été l’objet ».”

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Au lendemain de la visite mouvementée de la secrétaire d’Etat Geneviève Fioraso, les DNA avaient publié:

La secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la recherche, Geneviève Fioraso, a rencontré, hier à Strasbourg, les représentants des grandes écoles et de l’Université de Strasbourg sur fond de rigueur budgétaire.

« Nous sommes à budget constant. Ce n’est pas suffisant au regard des besoins, mais nous faisons partie des budgets préservés », rappelle la ministre Geneviève Fioraso avant de souligner que le budget enseignement recherche de sa collègue espagnole a été réduit de 30 %. Ce qui a eu pour effet de stimuler les établissements ibériques dans la recherche de crédits européens. « En France, nous avons un retour de 12 % sur notre contribution financière européenne, alors qu’elle devrait être de 16 %. Nous perdons 600 millions par an parce que nous ne proposons pas assez de projets », regrette la ministre devant les représentants des écoles d’ingénieurs et de management, réunis à Strasbourg pour la Conférence des grandes écoles (DNA de jeudi).

Geneviève Fioraso, qui a rencontré une délégation de chercheurs de Sciences en marche, a profité de sa quatrième visite ministérielle en Alsace pour évoquer les contours du « nouveau modèle français d’enseignement supérieur ». Un modèle qui s’appuie sur une intégration profonde entre la formation et la recherche, entre la connaissance et l’économie, mais aussi sur un rapprochement avec les régions et une ouverture internationale. La ministre compte sur l’Université – Geneviève Fioraso a montré hier après-midi à l’Unistra tout son intérêt pour les formations professionnalisantes et les formations en apprentissage – mais aussi sur les grandes écoles qui représentent « un visage de la diversité de notre enseignement supérieur ».

Cette réussite passe par le succès des regroupements de sites. Si Strasbourg a montré la voie, ces regroupements peuvent être améliorés. Devant les représentants des grandes écoles, Alain Beretz, président de l’Unistra a souhaité plus de financements, d’autonomie, ainsi que des projets soutenables, financièrement, politiquement… « Notre responsabilité est d’avoir des idées qui marchent ».

publiée le 07/10/2014 à 05:00″

Les DNA et le réel

Cachez ce réel que je ne saurais voir?

Pas un mot, pas une photographie, dans les DNA, de la manifestation de 150 étudiants et enseignants devant le Collège doctoral européen de 14 à 16 h 40, – où il en restait une vingtaine, rescapés de la chasse policière – heure du départ sous les cris de la secrétaire d’Etat, accompagnée du recteur et du président de l’UdS, Alain Beretz.

Ce dernier, à peine le cortège officiel démarré, s’est précipité, après avoir parlé à un responsable policier, vers l’avant de la manifestation en hurlant successivement contre deux personnes “connard” et “ta gueule“.

Sur une des vidéos, on l’entend se plaindre du terme “collabo” scandé avant cela contre Hollande, Fioraso et Beretz,au sens de  “commis du patronat“. Ne sont-ils pas, comme on l’entend distinctement, des collabos du patronat et de la Commission de Bruxelles qui organisent l’austérité dans les Universités?

Ce que dit le président Beretz sur sa page FB qui est rapporté par le Journal ne rend pas compte de ce qu’il a hurlé aux manifestants avant d’en insulter deux. Il a évoqué, on ne sait pourquoi, “la moitié de sa famille morte en déportation“.

Un fonctionnaire de la République (laïque, sauf en Alsace-Moselle…), surtout aussi haut placé que M. Beretz, est-il habilité à faire état, lors d’une manifestation dirigée contre la politique de sa ministre de tutelle, de  l’appartenance de sa famille et de lui-même à telle ou telle religion? Le poids de la Shoah serait-il devenu, en plus d’une sempiternelle antienne pro-sioniste, un argument pour faire passer une réforme catastrophique contre l’Université?

T’as pas  300 000 €?

Pour le savoir, et lui poser la question, il faut peut-être dîner avec lui en privé. Cela ne vous coûtera que 300 000 €, si vous faites un don à l’Université de Strasbourg…

dîner privé Beretz donateurs

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