Inauguration hier matin de la plaque de la rue Peter Schwarber sur l’arrière du nouveau bâtiment du Collège européen dans le quartier du même nom au début de la Robertsau.
C’est une initiative et proposition du Cercle Menachem Taffel qui aboutissait enfin en ces jours où les libertés démocratiques se trouvent fortement menacées dans le monde et en Europe y compris en France.
Peter Schwarber, Ammeister (maire) de Strasbourg avait tenté, en vain, de s’opposer au massacre de milliers (un à deux mille?) de Juifs en 1349, brûlés sur l’actuelle place de la République.
Alors que des populations entières, migrants venus d’Afrique, d’Asie se heurtent aux barrières, murs, grillages, frontières en Europe, alors que les Roms sont chassés, expulsés, ou stockés dans des camps, même quand, roumains, ils jouissent de la citoyenneté européenne, honorer la mémoire de ce juste par anticipation, est un acte hautement symbolique, pour l’avenir proche, dont on espère seulement comme l’a dit clairement Georges Federmann, qu’il ne s’agit pas seulement de la part des élus de belles paroles, mais d’engagement vers une autre politique, respectueuse des droits humains, à commencer par Strasbourg, l’Euro-Métropole, où siège la Cour européenne des droits de l’homme.
Georges Yoram Fédermann
Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg
à suivre
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