“Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort”
Mitterrand

DSC04439

DSC04440

DSC04441

DSC04442

DSC04436

Une fois retournés au campus, les jeunes se sont amassés devant la Faculté de droit, puis ont gravi les marches.

Les portes étaient défendues par une douzaine de policiers en civil de la BAC.

Quand les étudiants ont commencé à pousser pour entrer aux cris de “la fac est à nous”, les flics ont sorti les matraques et ont commencé à cogner.

Un peu débordés, dans un second temps, ils ont été renforcés par les policiers nationaux qui ont grimpé sur le parvis.

Ces derniers ont sorti la matraque, cogné sur les jeunes et balancé du gaz. Résultat des violences policières: 4 blessés! Le sang a maculé le bouclier d’un policier ainsi que les marches.

11012610_1261296660551432_2276961149039244937_n

Bienvenue au XIXe siècle à Strasbourg, la troupe tire sur les manifestants !

Aujourd’hui lors de la deuxième journée de mobilisation contre la loi El Khomri, la répression aveugle et violente s’est encore abattue sur des militants.

Après que le cortège des jeunes ait exprimé le souhait de se réunir en Assemblée générale au Palais Universitaire, celui-ci s’est avéré « fermé ». De même au Patio, après quelques négociations, l’accès a également été refusé aux militants qui se sont tournés vers la faculté de droit. C’est alors que la répression policière plus violente que jamais s’est mise en marche : coups de matraque, gaz lacrymogènes, tous les moyens ont été bons pour éloigner les manifestants du bâtiment. Les armes sont un peu inégales messieurs les policiers, non ?

Il est absolument minable que ce gouvernement policier en arrive encore à ce point : frapper des lycéens, des étudiants, pour tenter de faire taire la révolte contre ses lois réactionnaires. Quatre de ces militants sont actuellement à l’hôpital. Quatre de trop.

Tout cela est encore une fois imputable à l’état d’urgence permanent qui a pour but de museler les luttes et de justifier toutes les violences. La mobilisation contre la loi El Khomri ne s’arrêtera pas là, au contraire, elle doit être plus forte que jamais. Si nous avions été au XIXe siècle avec ce gouvernement, nous nous serions fait tirer dessus par la troupe. Qu’en pense monsieur Beretz, le président de l’Université de Strasbourg, des agissements des forces de l’ordre qu’il autorise systématiquement à entrer sur le campus ? Nous voulons des réponses.

Demain à Strasbourg nous saurons accueillir notre chère ministre. Cette ministre doit tomber, ce gouvernement doit tomber !

Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec nos camarades blessés et nous pouvons leur jurer une chose : nous ne comptons pas en rester là.

Le secrétaire fédéral du MJCF 67 pour le Mouvement des jeunes communistes du Bas-Rhin et l’Union des Étudiants Communistes de Strasbourg.

P1540830

P1540834

Le sang d’un camarade sur le bouclier du flic

P1540841

Le sang d’un camarade sur le bouclier du flic, et ça les fait rire…

P1540842

P1540844

P1540850

F.Dehan, directeur général des services (à droite) avec des agents du renseignement

Mais qui a bien pu appeler la police…?

P1540852

P1540848

P1540857