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Le hasard de l’actualité médiatique strasbourgeoise fait que la société à deux vitesses que la municipalité “socialiste-écologiste” met en place se retrouve dans les DNA du 20 septembre 2016.

D’un côté, l’adjoint Paul Meyer, réputé de gauche, se réjouit, après l’obstruction d’une ex-terrasse de café, le Schutzenberger, près de la place Kléber, par des panneaux “informatifs, ce qui a comme conséquence recherchée de chasser les SDf et leurs chiens qui y trouvaient abri. Il s’agit de:”limiter les squattes (sic) récurrents sur la place Kléber“.

« Cette situation ne pouvait plus durer : des groupes d’individus – qui ne sont pas forcément des SDF ou des personnes en errance – et qui ont souvent des chiens non tenus en laisse, ne peuvent pas privatiser cet endroit », estime Paul Meyer.

Pour la privatisation, il est vrai qu’entre le sort futur de la piscine de la Victoire et  le quai de l’Esca, interdit dès la tombée du jour, la ville s’y connaît en la matière.!

De l’autre, on apprend que l’ancien diaconat de la Rue Sainte-Elisabeth va accroitre l’escarcelle de l’IRCAD et du célèbre professeur Marescaux.

« Jamais, à Strasbourg, n’a été menée une opération de ce standing », assure Georges Bousleiman, PDG de 3b. « Persuadé qu’il y aura une forte demande de grands logements », il a prévu de commercialiser « entre 70 et 84 appartements, au maximum ». Le promoteur propose des appartements « évolutifs », qui pourront être facilement divisés ou réunis, selon les aléas de la vie. Matériaux et prestations haut de gamme, système de chauffage et de rafraîchissement par géothermie, placent ce programme immobilier « 40 % au-dessus du coût moyen hors taxe de la construction », indique Georges Bousleiman. Cerise sur le gâteau : moyennant paiement, les futurs habitants auront la possibilité de profiter de certaines prestations de l’hôtel quatre étoiles voisin. Le prix de lancement : 5 600€ le mètre carré, un tarif comparable à celui des « Black Swan » ou des « Docks » de la presqu’île Malraux. DNA

Quand on fera le bilan de la gestion “socialiste” de la ville, on verra combien ces gens ont accru et consolidé par leur urbanisme la coupure entre les très pauvres et les très riches.

Comme disent les manifestants contre la loi El Khomri: “P comme pourris, S comme salauds. A bas le Parti socialiste!