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L’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes a vu naître plus de 200 comités à travers la France, au lendemain du déclenchement de l’opération César, en octobre 2012, dont le collectif Alsace de soutien à NDDL (1) né officiellement le 8 novembre 2012.
Pour mémoire, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes se situe à l’Ouest, au-dessus Nantes (44) dans la région des Pays de la Loire. Il fait partie de ce que nous appelons : les Grands Projets Inutiles et Imposés (GPII). Ce projet est ancien et date de la fin des années soixante. Remis à jour au début des années 2000 par un certain Ayrault, il catalyse aujourd’hui tout ce que nous ne voulons plus: ce projet est coûteux, gourmand en terres et destructeur d’un environnement exceptionnel.
Ceux qui s’interrogeraient sur les raisons d’un collectif en Alsace, pour une affaire qui se passe à 900 km de chez nous, doivent savoir que la lutte contre le projet d’aéroport à NDDL est le porte-étendard d’un système qui a vécu; gagner cette bataille, c’est ouvrir des portes et de l’espoir dans de nombreuses autres luttes en France, et même, au-delà de nos frontières.
Croire que l’Alsace est épargnée par les projets inutiles est une utopie : nous avons le GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg), la ZAC de Fegersheim, le Golf de la Sommerau dans la région de Saverne ou encore, le raccordement de la LGV Rhin/Rhône entre Mulhouse et Belfort, …
La destruction de terres agricoles et le coût économique imposés par certains doit s’arrêter. C’est pourquoi, nous sommes une poignée d’irréductibles qui militons dans notre région et nous vous invitons à venir nous rejoindre.
Le 21 décembre 2013, quatre arrêtés sur l’eau et la biodiversité, préalables au début des travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (DNA du 22/12) ont été signés. Ces arrêtés sonnent comme une déclaration de guerre : l’Etat veut passer en force et nous ne sommes pas près de céder.
En conséquence, plusieurs actions sont d’ores et déjà programmées :
– le 11 janvier : rassemblement dès 11h sur la Place Kléber à Strasbourg
– le 16 janvier : projection/débat à 20h, Maison Mimir – 18 rue Prechter à Strasbourg : « Notre-Dame-des-Landes, Où en sommes-nous ? »
– le 22 février : manifestation nationale à Nantes.
(1) NDDL. Notre-Dame-des-Landes
Collectif Alsace de Soutien à Notre-Dame-des-Landes
]]>Un groupe nommé ReOpen911 prétend organiser débats et projections de films pour y développer leurs thèses complotistes anti juives et antiarabes.
Ces gens avancent masqués et arrivent même à tromper aussi bien la maison Mimir que le cinéma Odyssée!
Est aussi annoncée la tentative de Égalité et Réconciliation, de Soral, de monter une antenne à Strasbourg.
Il y a quelques temps, les antifacistes avaient réussi à empêcher la venue de fascistes divers au FEC.
Voilà qu’il va falloir recommencer et nettoyer les écuries d’Augias avant qu’elles débordent et salopent l’Alsace!
]]>Vous avez de l’imagination…
lu dans les DNA
Strasbourg/ Société
Les alternatifs du squat Mimir mis à la porte (vidéo)
Suite à un litige avec la Ville de Strasbourg, propriétaire, les squatteurs de la maison “Mimir”, située tout près du quai des Pêcheurs,doivent quitter les lieux le 12 avril. Si les occupants défendent un projet culturel et social, la mairie, de son côté, entend mettre fin aux problèmes de voisinage.
Les squatteurs du 18, rue Prechter à Strasbourg se sont vus notifier jeudi par huissier un commandement d’expulsion. Les sept occupants de la maison “Mimir”, une structure culturelle et sociale alternative doivent donc quitter les lieux le mardi 12 avril. A l’origine de la décision : un différend avec la Ville de Strasbourg, propriétaire de la bâtisse, un immeuble de trois étages avec un bar sans alcool et des lieux d’accueil au rez-de-chaussée, une cuisine, une bibliothèque et des chambres à l’étage.
A la fois colocataires et bénévoles pour apporter leur aide aux personnes de la rue, les habitants du “Mimir” ne comprennent pas cet avis d’expulsion. “Depuis que nous occupons les lieux au 31 janvier 2010, nous avons passé un accord avec la mairie pour faire vivre cette structure. Un espace culturel et social en pleine Krutenau. De plus, nous fournissons des services qui n’existent pas dont une bagagerie pour que les gens ne trimballent pas toute leur ‘maison’ en permanence dans la rue”, explique Renaud Tschudy, un des sept résidents permanents. “Et nous avons fait des travaux de rénovation avec notre propre financement”, ajoute le jeune homme.
Chantier sans autorisation et problèmes de voisinage
Le chantier effectué sans autorisation préalable, mais aussi les problèmes de voisinage, ont incité la Ville à prendre des mesures. Un premier courrier en date du 10 décembre 2010, demandait aux occupants de cesser d’organiser des concerts dans l’immeuble, jouxté par d’autres habitations. “Ils ont transformé l’immeuble en salle des fêtes de la Krutenau”, ironise Philippe Bies, vice président de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) et adjoint au maire, qui avait soutenu le projet. Il complète : “L’association Mimir n’a pas respecté notre accord, a organisé plusieurs soirées malgré notre requête, et a procédé à des travaux sans autorisation, alors que nous nous étions engagés à les faire”.
L’avis d’expulsion remis jeudi fait suite à une décision du tribunal saisi par la ville. Si les occupants de la maison “Mimir” ne déménagent pas, la Ville compte “utiliser la procédure légale” et demander au préfet de requérir la force publique, entendez une évacuation par la police.
Pauline Croquet
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