En fin de semaine dernière, des baraques d’uu campement rom, au lieu dit “Petite Colline”, à Strasbourg-Koenigshoffen, en face de l’extension de l’Espace XVI, ont été attaquées avec un produit incendiaire vers 4 h du matin.
Selon les témoignages recueillis sur place ce lundi avant midi les habitants sont sortis des baraques et ont pu éteindre eux-mêmes le feu. Ils ont déposé plainte, alors qu’une première plainte avait déjà été déposée auparavant en mai, suite à l’agression d’un garçon de 13 ans.
On entend souvent dire qu’il y a des problèmes d’insécurité. En effet, les familles roms vivent dans l’insécurité, aussi bien du point de vue de leur habitat, précaire, infesté de rats, que de leur nourriture insuffisante.
Que fait la municipalité de Strasbourg pour transformer la vie des populations qui survivent dans ces conditions? Ce qui est vrai pour les Roms, l’est aussi pour des SDF, des demandeurs d’asile et les refusés du 115, le service d’hébergement d’urgence qui laisse des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants à la rue par tous les temps.
Rappel: baraque incendiée rue de l’Abbé Lemire Strasbourg
Bien entendu l’enquête n’a pas permis de retrouver les incendiaires…pas plus que lors de la destruction du campement Petit Parking au début de la route des Romains…
Affaire du tram de Bamako : les magistrats financiers épinglent le maire de Strasbourg
Le maire PS de Strasbourg soupçonné de «favoritisme»
Le sénateur et maire de Strasbourg, Roland Ries, a été interrogé le week-end du 1er juin par la police dans l’affaire dite du « tram de Bamako », d’après des informations recueillies par Mediapart. L’audition de ce baron socialiste, qui doit annoncer en juin s’il se représente aux prochaines municipales, était attendue depuis des lustres : l’ouverture d’une information judiciaire pour « favoritisme » et « recel de favoritisme » remonte en effet à 2010.
Son ancien directeur de cabinet, Patrick Pincet, a par ailleurs été convoqué, le 15 mai dernier.
R.RiesR.Ries
Dans cette affaire, dont l’instruction a été dépaysée à Metz, Roland Ries est soupçonné d’avoir enfreint le code des marchés publics en confiant à trois entreprises locales la réalisation d’une d’« étude de faisabilité » d’un tramway sur pneus à Bamako, capitale désargentée et cabossée du Mali, qui n’a jamais débouché sur un projet concret. Une drôle d’étude pour laquelle la ville de Strasbourg a tout de même déboursé 50 000 euros sans qu’aucun appel d’offres ait été lancé, ni la moindre mise en concurrence organisée.
La mise en forme de cette « étude », notamment, avait été déléguée à un proche du maire, le rocardien Roland Boehler. Ce dernier, ainsi que les représentants des trois entreprises choisies par la ville, ont d’ores et déjà été entendus par les enquêteurs.
En parallèle de cette information judiciaire, la Chambre régionale des comptes est venue, en mars dernier, accabler le maire dans un rapport sur la gestion de la municipalité. Elle estime en effet que les contrats signés pour cette étude « relevai(en)t bien du code des marchés publics » et pointe « l’absence de mise en concurrence concernant le choix des (entreprises) prestataires ».
Les magistrats financiers tiquent également sur le coût de l’étude payée par la municipalité (« 48 500 euros TTC pour 49 pages »), qu’ils racontent au passage avoir eu du mal à récupérer (« La chambre ne l’a obtenue qu’une fois ladite étude publiée sur un site internet (wwww.mediapart.fr) »).
En défense, l’argumentaire de l’équipe municipale se résume ainsi : elle aurait agi en vertu d’une convention de coopération internationale signée avec Bamako ; l’étude de faisabilité aurait ainsi été ordonnée par Strasbourg « en qualité de mandataire » de Bamako, ville étrangère non assujettie au code des marchés publics ; la municipalité de Strasbourg n’avait par conséquent aucune raison de se plier à ce code.
Tel n’était pas l’avis, à l’époque, du directeur général des services de la ville, qui a saisi le parquet. Ni de l’adjointe au maire alors en charge des marchés publics (Chantal Augé, sans étiquette), qui s’est vu retirer son titre.
« S’agissant d’une étude pour le compte d’un tiers, en l’occurrence le district de Bamako, le code des marchés publics prévoyait de façon explicite qu’il n’était pas nécessaire de recourir à un appel d’offres », assène aujourd’hui Patrick Pincet, l’ancien directeur de cabinet de Roland Ries. Mais la Chambre régionale des comptes n’affirme-t-elle pas qu’il fallait une mise en concurrence? « Il peut y avoir des analyses différentes », balaye-t-il. Enfin, comment expliquer que cette étude de faisabilité, d’aspect relativement indigent, n’ait débouché sur aucun projet de tram au Mali ? « Malheureusement, il y a eu le coup d’État que l’on sait… »
Interrogé sur l’implication précise de Roland Ries dans cette affaire, l’ancien directeur de cabinet répond : « Ça n’était pas un dossier banal, puisqu’il était suivi par le Président de la République au Mali ; par ailleurs, Roland Ries était premier vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) chargé des transports; donc ce dossier était suivi par moi-même en relation avec lui. Mais il n’est pas rentré dans tous les détails techniques. Moi-même non plus… » Quant au choix des trois entreprises bénéficiaires, Patrick Pincet explique qu’il « a été fait de façon collective… »
Sollicité par Mediapart, Roland Ries n’a pas souhaité communiquer sur les réponses apportées ce week-end aux policiers.
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La fédération du Bas-Rhin du Parti Communiste Français salue la décision du Conseil Municipal de la ville de Strasbourg d’attribuer à une place le nom de « Place du 17 octobre 1961 » en hommage aux centaines d’Algériens tués et jetés dans la Seine par la police française à Paris lors d’une manifestation pacifique.
Cette décision prise en ce 29 avril 2013, l’a été en dépit des vociférations de la droite strasbourgeoise, de ceux qui se montrent nostalgique de l’Algérie française. Un coup est porté à tous ceux qui cherchent aujourd’hui à réhabiliter ses prétendus bienfaits.
Cette place à Strasbourg, comme d’autres lieux de mémoire sur tout le territoire, est un premier pas vers la reconnaissance de cette atrocité. Cette avancée nous la devons au Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici 67 » qui a initié cette proposition et travaillé à sa réalisation avec la municipalité de Strasbourg.
Ce geste symbolique de la mairie de Strasbourg réjouit tous ceux qui, comme les communistes, exigeaient la reconnaissance du rôle de la France dans ces événements.
Mais cette décision est entachée par le vote d’une subvention municipale pour la construction d’un monument aux morts pour les soldats bas-rhinois tombés pour « la France » en Afrique du Nord.
Le PCF, qui a toujours mené le combat pour la liberté et la souveraineté des peuples, est consterné. Il considère que la municipalité de Strasbourg s’honorerait à édifier un monument en hommage aux nombreuses victimes du colonialisme qu’elles furent françaises ou algériennes, au lieu de céder à un raccourci historique susceptible de provoquer polémique et émotion dans les milieux progressistes et chez les Strasbourgeois issus de l’immigration maghrébine.
Béatrice Lejarre,
Secrétaire départementale du PCF67
Download/Télécharger (Communiqué-de-presse-du-30-avril-2013.pdf,PDF, 292KB)
]]>Rappelons que plusieurs femmes tchétchènes avec des enfants en bas âge, et certaines, enceintes, auraient dormi à la rue si des Strasbourgeois ne les avaient hébergées lundi et mardi soir.
http://www.dailymotion.com/video/xd4b5g_familles-tchetchenes-a-la-rue-a-str_news
C’est à l’État et à la ville de Strasbourg de les loger!
Les DNA informent cependant de la décision de justice qui expulse les SD, sauf un, du pré route de Schirmeck, à la Montagne-Verte, où pourtant ils ne dérangent personne.
Si vous avez un véhicule, venez les aider à déménager vers un autre terrain municipal…
Don Quichotte : le tribunal ordonne l’évacuationStatuant sur le recours en référé introduit par la municipalité contre les Enfants de Don Quichotte, le tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg a ordonné hier l’évacuation de 20 des 21 sans-abri installés à la Montagne-Verte. Leur départ doit avoir lieu sans délai pour toutes les personnes assignées sauf une. Il s’agit d’un homme, pour lequel le tribunal a estimé que l’assignation était entachée de nullité. Il n’est donc pas concerné par le jugement. Édition du Jeu 29 avril 2010
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