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3 exemples dans la région est de Beer-Sheva.

-En 1953, par ordre militaire, la tribu bédouine al-Azazme est « déplacée »
près de Beer-Sheva et y fonde le village de Wadi al-Na’am. Ce village n’a
jamais été reconnu ! Il compte près de 10 000 habitants aujourd’hui et doit
être évacué.

-Il y a 10 ans, fin 2003, le gouvernement israélien a reconnu une douzaine
de villages bédouins et les a regroupés en un Conseil régional appelé Abou
Basma. Parmi ces villages, Mulada, 3 500 habitants.

-En 1949 des soldats du Palmach fondèrent un kibboutz qui se transformera en
mochav avant de devenir Omer, une ville de banlieue plutôt chic de près de 7
000 habitants.

Nos amis d’Adalah ont questionné les habitants et fait le graphique ci-joint
qui compare ces 3 cités. Il montre qu’il y a peu de différences entre être «
reconnu » ou pas : pas d’eau ni électricité, pas d’égouts, aucun service
(hôpitaux, transports, routes…). Des problèmes qui ne se posent pas dans
la ville juive voisine.

Cette comparaison est édifiante car, dans le cadre de la loi (plan Prawer)
qui doit être votée à la Knesset, les Bédouins qui vont être chassés de
leurs villages seront réinstallés dans un « village reconnu » ou une des 7
cités dortoirs construites à leur attention dans les années 1970.