L‘excellent journal municipal “L’Echo Mulhousien”, nous offre dans le numéro 350 de novembre 2012, deux pages d’histoire sur un maire inconnu de la plupart des mulhousiens. Enfin, “l’histoire oubliée” est mise à jour et enfin, l’histoire va pouvoir être réévaluée de manière apaisée de la période “allemande” de Mulhouse, comme l’écrivait si justement l’historienne bien connue, Marie-Claire Vitoux, dans le postface de mon livre,”Carl Hack, “mulhousien d’outre-Rhin”, édité sur fonds propres, avec une petite aide substantielle de la ville de Mulhouse. Cet ouvrage est en circulation dans les librairies et même au Canada, depuis un moment.
 
En effet, il y a environ deux ans, sur l’idée de Gérard Kraemer (prix Tony Koch de la ville de Mulhouse 1991) avec le concours de Frédéric Guthmann et de Marie-Claire Vitoux, je me suis attelé à une rude tâche, à savoir, écrire sur le maire Carl Hack qui officia dans notre cité de 1887 à 1901. L’entreprise fût d’autant plus difficile qu’au niveau des archives municipales (créées par ce maire hors normes), des informations n’étaient guère disponibles. Il existait bien une dizaine de livres reliés, les fameuses “Chroniques de Carl Hack”, mais elles étaient écrites dans des textes (Sütterlin-Spitzschrift) illisibles en grande partie par des non initiés. Par ailleurs, j’avais à l’époque demandé si d’autres documents consultables seraient disponibles et aux “archives” on me répondit, bien longtemps après ma demande, que non. Je me contentais donc dans l’immédiat de photographier quelques pages dont j’arrivais à déchiffrer un peu le sens, notamment le testament de Carl Hack (page 26 de mon livre) et d’autres documents qui me semblaient intéressants. La trame se construisait tout doucement, toujours avec l’aide de mes complices, cités plus haut. 
Ayant heureusement quelques contact, grâce à la connaissance de la langue du voisin de l’autre côté du Rhin, dans la belle petite bourgade de Neuenburg, je demandais donc à ces braves gens, s’ils disposaient de documents sur ce personnage. Dieter Branghofer de la mairie de Neuenburg me mit en contact avec le “Stadtarchiv” de Fribourg (RFA) qui me repondit, dans la journée, qu’ils pouvaient me mettre à disposition certains documents mais qu’il n’était pas utile de se déplacer, vu qu’aux archives municipales de Mulhouse, je pouvais consulter le N.D.B.A. sur la page 1358 …
Par ailleurs, toujours le “Stadtarchiv”, me mit en rapport avec les archives de Munich, qui me firent parvenir d’autres documents dont ils disposaient. Une fois scannés, ces pièces dont je me suis servi dans mon livre, ont été remises aux Archives Municipales de Mulhouse par mes soins (sans que j’en fusse d’ailleurs remercié, d’une façon très simple, par mail ou coup de fil , soit dit en passant). Au bout de pas mal de temps et de recherches, j’ai finalement réussi à faire renaître dans la mémoire collective ce maire exceptionnel.
L’article que “L’Echo Mulhousien” a eu la bonne idée d’écrire, évoque également le travail remarquable maisrécent de M. Juraschek. De larges extraits déjà évoqués en 2011 dans le livre “Carl Hack-mulhousien d’outre-Rhin” , sont rapportés dans ces deux pages du magazine mulhousien et de nombreuses sources bibliographiques sont également citées en référence. Je n’ai pas pu déceler la moindre évocation du travail fourni en amont, par votre serviteur, avec l’aide de mes amis Kraemer, Guthmann et M.C. Vitoux.
C’est sans aucun doute une erreur, mais serait-ce simplement un oubli … ?
J’ai en outre adressé un courrier à M. le Maire Rottner, à son adjoint à la culture, M. Weis, ainsi qu’aux différents journaux d’information (l’Alsace, Dernières Nouvelles, l’ami du peuple), sans oublier bon nombre de “notables” locaux tels que Freyburger, Sonzogni, Goetschy, Buttazzoni … bref un peu à tout le monde de la mairie plus ou moins concerné et au courant, afin de leur demander leur avis mais à ce jour, le seul qui a eu la gentillesse et la correction de se fendre d’un coup de fil ce fut Michel Samuel Weis, par le biais de son sécrétariat. Quant aux journaux, toujours les premiers à essayer d’informer sur la carotte la plus extraordinaire et le potiron le plus beau, en passant par les noces d’or et d’argent des époux x ou y, leur silence sur cette manière très sélective d’informer, est très surprenant.   
bien cordiales salutations – pierre dolivet  http://pierre.dolivet.free.fr