Voilà photo à l’appui comment s’y prend la police pour provoquer des violences et dénaturer un mouvement.


Ci-dessous témoignage d’un vieux militant qui était présent à Chambéry

Brusquement à l’approche de la 6ième journée nationale d’action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.

Bernard Thibault appelle au “dialogue”.
Eric Woerth répond : “le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre.” [France Info, 19/10/2010, 19:00]
Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?

Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment…

Puis trois des ces “jeunes”, l’instant d’avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l’un d’entre eux et l’immobilisent.

Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.

Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.

Sur la photo jointe, un de ces “brassards oranges”, sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l’interpellation ci-dessus racontée.

(Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j’étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter.
Avec un peu d’expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d’avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n’aurait pas été complète.)

En tous cas, je vous le dis, ces “casseurs”, ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d’un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour “maintenir l’ordre”.

NB : Pour sembler “maintenir l’ordre” et rassurer les citoyens, encore faut-il qu’il y ait désordre … non ? …




Ce témoignage de Chambéry parvenu aujourd’hui 20 octobre tend à prouver que les casseurs (ou du moins leurs “managers” cagoulés sur le terrain) seraient des flics provocateurs déguisés en jeunes révoltés, afin de nourrir, selon le tempo décidé par l’Elysée, la chronique sarkozyste des médias aux ordres.

Une pièce de plus à verser au débat. Photo à l’appui.

“Hortefeux, halte au feu ! On t’a reconnu factieux. ”

Poubelle était le nom d’un préfet de police de Paris.

Feu de poubelle et bris de vitrine seraient donc la signature d’un ministre aux basses oeuvres racistes et factieuses, issu de Vichy ?