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Départ de la place de la gare à 11h30 vers le Parlement européen
Dès 16h et jusqu’à la Nuit Debout, en réalité assise ou allongée sur l’herbe de la place de la gare à Strasbourg, des dizaines de marcheur.e.s, parti.e.s de Besançon pour se rendre ce mardi 16 juillet au Parlement européen, où ils seront reçus par l’écolo David Corman, ont palabré sur l’extractivisme et sur la vie qu’iels souhaiteraient vivre autrement que dans le monde capitaliste.
Chacun, chacune est venu.e au micro, plus tard en panne, puis au mégaphone ou simplement de sa voix, parler et échanger avec les autres. Expérience vraiment enthousiasmante où, contrairement aux paroles creuses et mensongères des cravatés de la télé , on est entendait enfin chacun, chacune avec son passé, ses expériences et ses espérances.
Et de la variété, il y en avait, à l’intérieur d’une aspiration partage à vivre autrement que ce que le système économique impose.
On a entendu des Congolais,des Sénégalais, une femme kanake qui était déjà intervenue lors de la soirée du second tour des législatives place Kléber, des Congolais de Strasbourg, du Congo Brazzaville ou Kinshasa, des habitant.e.s des îles, appelées DOM, TOM, des indigènes alsaciens ou d’ailleurs en France. Des voyageurs en chemin vers la gare s’arrêtaient quelques instants attirés par les interventions des participants, les drapeaux et les panneaux explicatifs de la marche au sujet de la catastrophe qu’est l’extraction de minerais nécessaires aux véhicules électriques ou aux smartphones. Le colonialisme était visé, de même que le mode de vie imposé à tout le monde pour le plus grand profit des centaines d’ultra-riches.