Le réel, c’est quand on se cogne.” Jacques Lacan.

mardi 15 mai 2012

La foudre gouverne toutes choses“. Héraclite

La passation, disait BouyguesTV hier.
L’intronisation irait aussi bien, tant les rituels de la République, se sont imposés au président normal.

Ne lui jetons pas la pierre dès le premier jour; laissons lui le temps de modifier le lourdingue protocole.

Mais, il a choisi la musique, de Rameau, Les Indes galantes! Quoi de plus royal?

Le discours, sans surprise, reprenait ses thèmes de campagne. Chacun y trouvera de quoi glaner et marquer la différence avec son prédécesseur.

Un goût prononcé d’union nationale, confirmée par la nomination d’Ayrault, approuvée (le redressement de la France!) d’un dodelinement de la tête par la patronne du Medef…

Le meilleur morceau a été la revue des présidents de la Cinquième, du Général, au récemment sorti. Pour chacun, une formule bien frappée, pour dire et la continuité et son mérite, sauf pour le dernier, homme sans qualité, à qui il a ironiquement souhaité de prendre du bon temps!

Nicolas Sarkozy à qui j’adresse mes vœux pour la nouvelle vie qui s’ouvre devant lui.

A quand Bayrou au gouvernement?

Mélenchonisons les législatives!

Mélenchon : «Monsieur le Premier ministre, cher camarade…» – Libération

Puis, l’hommage à Jules Ferry (pas confondre avec son lointain cousin…) pour son œuvre scolaire (mais pas coloniale), sans préciser, bien entendu, que ce n’est pas par philanthropie que la 3e République tenait au lire, écrire, compter, mais pour satisfaire les besoins du patronat en main d’œuvre .

Quant à Marie Curie, une femme, d’origine polonaise, prix Nobel, et pan sur le Guéant et la xénophobie!

Un éléphant, ça trempe énormément…

 

 

 

 

 

 

 

Le président a bravé la pluie, après avoir fait de la pub à une marque française d’automobile.

 

 

 

Il a refusé le Barabli qui aurait paru ridicule, devant le Soldat inconnu, ce qui a permis des tonnes de commentaires médiatiques sur le costume trempé et la chemise collant au corps…Et le slip? Passionnant, n’est-il pas?

Tout ça s’est passé nickel, jusqu’au coup du sort. Le président a fait un faux départ, son avion ayant été touché par la foudre. Les interprétations peuvent fleurir.

Avertissement du ciel, mauvais présage?
Prélude au coup de foudre du nouveau couple MerkHollande?
Sabotage de Squarcini?
Médiapart enquête déjà…

On oubliait le pipeul, les couples présidentiels, l’embrassade entre Carlita et la compagne de Hollande. On a déjà les oreilles abimées à force d’entendre certains crétins de la presse jacter sur la prétendue “Première Dame”.

Comme si la première (enfin la précédente en tout cas, n’était pas Cécilia et Ségolène…).

Les travailleurs de Fralib s’en tamponnent le coquillard. Ils occupent leur boite.
Souvenons-nous que les conquêtes du Front Populaire sont issues, non du gouvernement Blum, mais des grèves et occupations d’usines…

Bon, on a écrit ça de retour d’un trajet de 800 km en bagnole, après écoute flottante des radios captables. On n’a pas vu les images de la journée, ce qui nous autorise à dire à certains confrères qu’il n’y a pas que la télé dans la vie, et donc, que lorsque l’un d’eux s’extasie sur l’élégance de Mme Trierweiller, on aurait aimé, en pipeul d’occasion, une description de sa vêture.

Voilà, la chronique du règne (normal) de François III a commencé. Elle se poursuivra, Inch Allah, tous les jours (ou presque…).

Et pour finir, quelques propositions de titres, d’une personne que je n’ose, depuis SarkoFillon, appeler “collaboratrice“, mais qui contribue grandement et de plus en plus à ce média. Qu’elle soit ici remerciée (dans le bon sens du terme…).

Le sale temps c’est maintenant!
Le changement de chemise, aussi.