“La France n’est pas une nation-service” et François Loos n’est pas notre pompiste…
Geh Loos!
Les DNA du 20 janvier publient un point de vue (voir ci-dessous) du député du Bas-Rhin, vice-président du Conseil régional d’Alsace sur l'”identité nationale“, dans lequel il cherche à “susciter à nouveau l’adhésion au modèle républicain français.”
M. Loos, lass mi làche!
(laisse moi rire)
Le titre de son pensum, déjà, fait signe: “La France n’est pas une nation-service“.
Ah, ah, ah! La blague!
Il n’est cependant pas certain que le Français automobiliste pas encore adhérent d’Auto-trement apprécie vraiment, tant il se voit taxé à la pompe. Mais c’est un autre problème.
Pour Loos, “la nation semble en cours de dissolution“.
C’est pas bien?
Tu veux encore qu’on s’étripe entre Français et Allemands?
C’est la faute à “la mondialisation” -ne sont-ce pas les patrons amis du député qui mondialisent, pour faire baisser les coûts de la main d’oeuvre? D’habitude, la mondialisation chez ces gens, c’est le top.
C’est la faute à la “construction européenne“. Il veut sortir de l’Union, M. Loos,comme le FN?
C’est, enfin, la faute au “multiculturalisme” -jo was eesch dès?-, à croire qu’il est partisan de la Kultur Unik!
Enfin, c’est la faute à” l’immigration“.
Au secours!
Laquelle?
Trop de Belges, de Luxembourgeois, d’Italiens dans le quartier de l’Orangerie à Strasbourg?
“Dehors, les Belges, une fois!”
Alors, merci à Éric Besson, (le son) qui vient enfin lutter contre “le désenchantement”.
Déjà il a ré-enchanté le monde en expulsant plus de 29 000 étrangers, ah, mais!
Und s’eesch nonet fertig!
Encore!
François Loos se souvient: “Durant la IIIe République, république et patrie étaient des phares pour tous, grâce à l’école et “ses hussards noirs“. Et on a eu la colonisation et la guerre de 14/18…
Eh oui, depuis, Sarkozy est venu et ses ministres de l’Education nationale suppriment des milliers de postes (demain, grève et manifs).
Il paraît que “la devise liberté-égalité-fraternité” était “un mode de vie duquel (sic) l’intégration doit s’inspirer“. Encore un effort Monsieur le député pour vous intégrer à la langue française!
Depuis, rien n’a changé: la liberté du renard libre dans le poulailler non moins libre, l’égalité, dans l’exploitation des travailleurs, et la fra-ter-ni-té, sous-traitée à Ségolène Royal.
Mais “aujourd’hui, à, l’heure du communautarisme affiché” -c’est bien vu, surtout pour le communautarisme franco-français2souche…notre devise (le franc?)… est remise en cause”.
Hou, les vilains! C’est qui?
Accrochez-vous bien au bastingage!
“Inflation législative galopante, –c’est un député qui dit ça– perte de souveraineté en raison du fonctionnement de l’Europe, – les mêmes voulaient qu’on dise oui à l’Europe libérale– accoutumance à la délinquance (sic) empiètent sur la sacro-sainte –c’est pas bien, la liberté?– liberté ; l’égalitarisme -quelle égalité entre hommes et femmes ou entre dîneurs au Fouquet’s et déjeuneurs à la cantine?– quant à lui, relègue le mérite et le travail au second plan –travaille plus, Loos!-et l’école peine –sans moyens– à transmettre savoirs et héritage ; enfin, les incivilités quotidiennes –et les patrons-voyous?– et le communautarisme –déjà dit– divisent, en cette époque difficile où il faudrait plutôt rassembler.”
“Ein Reich, ein Folk, ein Führer?” Alli mit Sarkozy!
Il faut “sauver” la nation!
Avec “la République et ses valeurs” -en Bourse?- plutôt que “la féodalité du communautarisme“. Encore! Alors, cette nouvelle nuit du 4 août, ça vient?
“…la France ne doit pas être une nation-service“…
Et c’est pourquoi, ILS cassent la Poste, l’Éducation nationale et la SNCF, pour ne citer que ces trois-là.
“Il faudrait que l’intérêt du citoyen revienne au centre des préoccupations...” Plutôt que l’intérêt bien compris des députés? Chiche?
Et les solutions, docteur (geh) Loos?
“– Une gestion responsable du social et des retraites –toujours plus d’annuités!-pour assurer leur pérennité, sans renvoyer toujours à plus tard.
– Une décentralisation plus effective ; c’est le sens de la réforme en cours, mais il faut aller beaucoup plus loin. –Vers une autonomie de l’Alsace?
– Enfin, une priorité absolue à l’école et à la formation, –voir plus haut les moyens supprimés– avec des modalités très diverses, comme par exemple l’autonomie des universités –au service du capital– ou l’obligation d’un quota de boursiers dans les grandes écoles.” –encore du communautarisme?
Ce qu’il faudrait surtout, outre satisfaire les revendications de la grande majorité des citoyens français et étrangers, sacrifiés sur l’autel des banques, c’est que les gens mettent leur pied au cul de ces parasites qui, prétendent les représenter, pour mieux les niquer.
Loos, l’intégrale, dans les DNA:
« La France n’est pas une nation-service »
A l’heure où la nation semble en cours de dissolution en raison de la crise, de la mondialisation, de la construction européenne, du multiculturalisme érigé en règle unique, de l’immigration, il faut réinventer un projet France, répondant à un double impératif, celui d’un patrimoine à sauvegarder et celui d’un avenir commun à bâtir. Depuis novembre 2009, le grand débat sur l’identité nationale voulu par le président de la République et porté par Éric Besson a été lancé.
Une double crise
La question de l’identité nationale part d’un constat clair, celui d’une double crise entre héritage et consentement, aboutissant à un désenchantement croissant d’une partie de la population française devant le pays, sa langue, ses traditions, ses paysages, sa culture, sa littérature. Pourtant, aborder ces questionnements serait politiquement incorrect pour certains !
Je pense au contraire que la discorde déclenchée n’est pas digne d’un grand débat comme celui-ci, alors que les Français s’interrogent sur leurs valeurs communes. Durant la IIIe République, république et patrie étaient des phares pour tous, grâce à l’école et ses « hussards noirs ». La prise de conscience nationale était une réalité palpable et la devise liberté-égalité-fraternité, un mode de vie duquel l’intégration doit s’inspirer. C’était bien l’école qui transmettait les outils les plus puissants d’intégration : la langue et l’héritage historique ainsi que la hiérarchie des appartenances. Mais aujourd’hui, à l’heure du communautarisme affiché, notre devise liberté-égalité-faternité est remise en cause.
Inflation législative galopante, perte de souveraineté en raison du fonctionnement de l’Europe, accoutumance à la délinquance empiètent sur la sacro-sainte liberté ; l’égalitarisme, quant à lui, relègue le mérite et le travail au second plan et l’école peine à transmettre savoirs et héritage ; enfin, les incivilités quotidiennes et le communautarisme divisent, en cette époque difficile où il faudrait plutôt rassembler.
Une société de confiance
Si la nation est bien « riche legs de souvenirs » et « désir de vivre ensemble » comme l’écrit Renan, alors il est temps de réagir pour la sauver, en tenant compte des réalités actuelles de la société française qui semble s’en éloigner, faute de s’y reconnaître. Pourtant, la solution d’importer un modèle de société qui marche bien ailleurs n’est pas viable. Pour qu’il fonctionne, notre système doit être inscrit dans notre tradition : la République et ses valeurs plutôt que la féodalité du communautarisme !
Il faut donc susciter l’adhésion à notre modèle, car la France ne doit pas être une nation-service ne donnant que des droits, sans la contrepartie de devoirs et de volontarisme. Les Français se reconnaissent-ils encore dans leurs institutions ? Pour cela, il faudrait que l’intérêt du citoyen revienne au centre des préoccupations des services et que personne n’ait l’impression d’être abandonné sur le bord du chemin ! Il s’agit d’opérer un retour aux valeurs fondatrices de la République et de sa devise au sein des institutions, revenir aux fondamentaux de notre histoire.
Quels peuvent en être les moyens ?
– Une gestion responsable du social et des retraites pour assurer leur pérennité, sans renvoyer toujours à plus tard.
– Une décentralisation plus effective ; c’est le sens de la réforme en cours, mais il faut aller beaucoup plus loin.
– Enfin, une priorité absolue à l’école et à la formation, avec des modalités très diverses, comme par exemple l’autonomie des universités ou l’obligation d’un quota de boursiers dans les grandes écoles.
Et si on en était fier, alors ? Et si on se faisait confiance pour y arriver ?
F.L.
Édition du Mer 20 jan. 2010
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