4166501-6323474Une des conséquences, et non des moindres, de la crise économique qui balaye l’Europe depuis plusieurs années est la montée en puissance de sentiments et de partis xénophobes et/ou nationalistes situés toujours plus à droite de l’échiquier politique. De la France à la Hongrie, en passant par la Belgique, la Grèce ou la Scandinavie, la plupart des membres de l’Union européenne sont confrontés à une poussée plus ou moins forte de l’extrême droite. Cet état de fait regrettable n’est évidemment pas dû au hasard et puise pour l’essentiel ses sources dans les politiques économiques mises en place depuis trois décennies, accentuées suite à la crise de la dette européenne. Évidemment, le succès de la droite dure obéit à d’autres variables, tels que le charisme de ses leaders ou la présence ou non d’un fort sentiment national, mais il est impossible de comprendre ce phénomène sans prendre en compte la variable économique. Du point de vue historique comme géographique, cette situation n’est pas l’apanage de l’Europe, de nombreux exemples appuyant ce lien entre crise et rejet de l’autre.

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