Pour sa campagne municipale de 2014, le Front National déploie une propagande massive et couteuse, dont la violence vient infirmer les efforts de dédiabolisation de Marine Le Pen.
Les tracts municipaux retiennent rarement l’attention, il s’agit le plus souvent de photos de candidats ou de mise en page peu élaborées qui ambitionnent d’expliquer les points d’un programme politique. Il y est souvent question de budgets. A vrai dire, ces prospectus ressemblent davantage à des Power-Point qu’à un travail sérieux de communication. On peut rire de leur amateurisme ou de la présence de couleurs criardes mais ils ont le mérite de prétendre en partie s’adresser à la raison.
La propagande du Front National fait exception. Faut-il y reconnaître à nouveau la patte de la société de communication Riwal, société dirigée par Frédéric Chatillon, dont nous avons déjà évoqué l’existence et l’action de conseil auprèsd’Alain Soral et de Dieudonné ? L’avenir nous le dira. En revanche ce dont on peut être sûr, c’est qu’aussi professionnelle que soit la réalisation, l’univers est bien celui de l’extrême droite : méthodes et propos sont sales. Il faut aussi avoir en tête que cette initiative ne peut être une lubie du candidat local car la direction du FN a déclaré avoir un contrôle total sur la communication du parti.
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