Port de Calais : des grilles avenue Cousteau et bientôt sur la rocade
Depuis le début du mois d’octobre, ils posent une seconde barrière autour du port de Calais afin d’en renforcer la sécurité. Ce qu’Emmaüs pointe comme le mur de la honte. Ce dispositif, annoncé en septembre par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et financé par le gouvernement britannique (15 millions d’euros), doit permettre d’empêcher les tentatives d’intrusion de migrants sur le port. « Le calendrier est respecté », indique-t-on de côté du port.
Les grilles existantes ont été doublées depuis le pont Vétillard et tout au long de l’avenue Cousteau. À partir du mois de janvier, l’opération va se poursuivre avec la pose de barrières définitives le long de la rocade portuaire, soit deux fois deux kilomètres de barrière de chaque côté de la voirie.
Les premiers travaux auraient déjà permis de constater moins de tentatives d’intrusion au port mais pas nécessairement moins de présence de migrants dans les camions lors des contrôles avant l’accès aux ferries. Les exilés tentent en effet de monter dans des camions sur des aires plus éloignées de Calais. Sur la rocade, la situation apparaît en revanche moins tendue. Cette sécurisation supplémentaire – qui va de pair avec le déploiement en octobre de 100 policiers et gendarmes mobiles – vise à éviter les débordements après les événements de cet été. Des migrants (jusqu’à plusieurs centaines) avaient massivement tenté d’entrer dans des camions roulant au ralenti sur la rocade.
Des scènes que l’on voit maintenant régulièrement se produire sur l’autoroute A 16. Ces dernières semaines, de nombreux émigrés ont tenté de monter dans les remorques de camions ou de se glisser sous les essieux lors de ralentissements sur les bretelles accès au tunnel sous la Manche. Là aussi des barrières ont commencé à pousser. Notamment sur les ponts enjambant l’A16.
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