Plusieurs dizaines d’antifascistes sont intervenus hier au Palais universitaire de Strasbourg où devait se tenir un débat d’un forum IEP entre Yves Jego et le frontiste Bruno Gollnish sur l’Europe.
Alain Beretz avait oublié cette fois de mettre en avant la médaille de la Résistance qui honore l’Université replié à Clermont-Ferrand.
Le public dans la salle Pasteur était composé pour partie d’étudiants et pour le reste de fascistes locaux bien connus : des membres du FNJ, un conspirationniste, un négationniste déjà condamné pour antisémitisme…, certains étaient d’ailleurs déjà présents à la réunion strasbourgeoise de J-M Le Pen le 09/02.
S’y trouvaient aussi des antifascistes, les uns assis tranquillement, d’autres debout au fond de la salle pendant que d’autres encore s’étaient rassemblés devant la porte et scandaient des slogans.
Dès que les étudiants ont tenté de présenter le dirigeant du Front national, des interruptions ont eu lieu.
Le meneur du débat a eu beau tenté plusieurs fois de commencer le débat. Rien n’y a fait et finalement les organisateurs ont dù annuler la séance.
A la sortie de la salle Pasteur quelques bousculades ont eu lieu entre les antifascistes et quelques jeunes amis de Gollnish qui ont dévalé l’escalier.
Laurent Husser (FN) regardait çà d’en haut.
Quelques policiers étaient de faction à l’entrée (à l’intérieur et sur les marches) du Palais U et trois à quatre cars garés à côté. Aucune intervention policière n’a eu lieu.
Gollnish avec Dieudonné, Soral, etc Zénith déc. 2006
Manifestation brillante. Nous avons besoin de plus de ce type d’action avec beaucoup plus de personnes impliquées. Grandes manifestations contre le FN bruyantes chaque fois que quelqu’un parle de la FN.
Bien vu les plans de la caméra sur Gollnisch… le micro lui faisant parfois une petite moustache à la hitler
(@Schlomo) on sait bien, qu’ils fricotent avec les autres partis fachos à l’étranger, mais, sauf à vouloir emboîter le pas au sordide journal le Monde -qui n’en finit pas d’alimenter d’une main, ce qu’il fait mine de dénoncer de l’autre : c’est bien pour ce qu’ils représentent ici, qu’il faut les combattre, et non, au nom de leurs mauvaises fréquentations…
pas de leçon à recevoir d’un ami d’ami du Jobbik
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/01/04/les-relations-ambigues-du-fn-et-du-jobbik/
http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2013/11/14/les-infrequentables-cousins-de-grece-et-de-hongrie_3513447_3214.html
Schlomo révisionniste : si il y a eu des interventions musclées et de l’agressivité de la part de la racaille gauchiste. Ces gens auraient dû être coffré par la police. Des jeunes gens sortant de la salle ont été violentés par ces milices d’extrême gauche. Si c’est votre conception de la démocratie, je me garde bien de la suivre.
Faut faire gaffe à ça ?
D’une manière générale je suis toujours choqué lorsque des journalistes prétendraient qu’il y a “d’un côté”, les nazillons, “de l’autre côté”, leurs adversaires, et bien sûr, la vérité… “quelque part entre les deux”. Mais si d’aventure Federmann Georges Yoram est autre chose qu’un provocateur ayant sémitisé son patronyme, je ne saurais trop lui conseiller d’aller chez le psychiatre le plus proche, si vraiment il craint de s’identifier à cette pègre.
Le FN est le grand gagnant du laisser-faire du PS et d’un gouvernement qui trahi chaque jour un peu plus le programme pour lequel il a été élu.
Quand au plus haut sommet de l’État et dans les plus grands médias on diffuse un racisme décomplexé, une invitation à la délation, on assimile critique et résistance à du terrorisme, alors on renforce consciemment le FN !
Gollnisch n’a pas gagné parce que quelques militants antifascistes ont réussi à perturber son discours, il a gagné parce que les hautes autorités morales, politiques et administratives de l’Université de Strasbourg l’ont invité, au même titre que n’importe quel autre homme politique -et au mépris de leurs collègues de Lyon qui lui ont interdit d’enseigner suite à ses propos négationnistes et antisémites-!
Inviter Gollnisch à l’Université de Strasbourg, tout comme inviter les Le Pen père et fille sur tous les plateaux de télé, en tant que politiciens “démocrates et républicains”, c’est faire oublier -à dessein- l’histoire de ce parti, de ces membres, mais aussi l’histoire de ceux qui les ont combattu ! C’est faire oublier l’Histoire, et surtout la Résistance, pour pouvoir tous nous faire régresser un grand coup et nous imposer un nouvel ordre des choses.
De plus, à la lecture par exemple de cet article (http://la-feuille-de-chou.fr/archives/77262), vous pourrez constater que de l’avis de certains (dont je fais partie), il n’y a pas besoin du FN et de l’extrême-droite “ancien modèle” pour que le fascisme se développe en France et en Europe, les gouvernements actuels y arrivent très bien par eux-mêmes…
Ce qui ne veut pas dire qu’il faut cesser de combattre l’extrême-droite “traditionnelle”, bien évidement, mais qu’il faut combattre les deux terrains fascisants et leurs terrains de collusion. Inviter Bruno Gollnisch quand on est Maire de Béziers n’est en rien étonnant, inviter Bruno Gollnisch quand on est Président de l’Université de Strasbourg, défilant il y a un mois “pour Charlie”, c’est un signal dangereux.
Attention cor même, il suffit pas de vouloir empêcher quelqu’un de parler pour avoir raison (même si bien sur on a raison). J’attends toujours encore de la part de ceux qui défendent certaines valeurs, une vraie opposition verbale, des vrais débats arguments contre arguments. Pour éviter que certaines idées malsaines se banalisent il faut s’y opposer par le débat, démonter les arguments de l’adversaire. Même si je suis entièrement d’accord (dans les idées) avec ceux qui ont manifestés, je crois néanmoins que le grand gagnant de cet événement est Gollnish.
il n’y a pas eu d’intervention musclée contre la tribune, seulement des slogans qui ont amené les organisateurs à annuler
Les amis,
Je reste attaché au débat d’idées .
S’opposer de manière musclée à une tribune voudrait dire que nous incarnons ,nous-mêmes, la Vérité.
Faut faire gaffe à ça.