La marchandise sans les libertés, c’est la braderie à Strasbourg en état d’urgence. L’hypercentre entre les bras de l’Ill était sous haute surveillance, avec des camions de la ville barrant les ponts, des gendarmes, policiers nationaux et municipaux filtrant la population en faisant ouvrir les sacs. Bref, une nouvelle répétition grandeur nature d’un état de siège dont le gouvernement teste une fois de plus après Noël l’efficacité et qui pourra être mis à l’œuvre un jour contre les mobilisations sociales. Le Directeur départemental de la sécurité était sur le Pont Corbeau ce matin vers 11 h tandis que le commissaire cogneur de manifestants se promenait peu avant, son chien sur les bras rue de la Mésange (n’était-il pas en service?).
Plusieurs policiers étaient armés de fusils d’assaut comme ici le long des rails du tram devant les Halles :
La palme revient tout de même au Pont Saint Guillaume et sa barrière anti-émeute : on n’avait pas vu ça depuis le sommet de l’OTAN ! Aujourd’hui, ce dispositif testé en 2009 est mis en place pour la grande braderie de nos libertés…
Aucun commentaire jusqu'à présent.