Michel Lucas sur France 3 Alsace

http://alsace.france3.fr/info/deux-rives/credit-mutuel-michel-lucas-presente-les-resultats-72662710.html

Michel Lucas FR 3Alsace

A comparer avec Michel Lucas dans les DNA

On notera en particulier la brièveté du dernier paragraphe concernant la presse!

Il n’est pas facile pour un journaliste, dont l’emploi futur dépend de son patron, Michel Lucas, d’écrire ce qu’il souhaite.

Surtout quand Draluca menace d’éventuels futurs grévistes: “un jour, deux jours, huit jours, je m’en fous, car la trésorerie, je l’ai“.

Et fait remarquer que les DNA ont 2,5 fois plus de personnels que Ouest France…

Les DNA ne reprennent pas l’information donnée par France 3 Alsace, de la bouche du PDG du Crédit Mutuel, selon laquelle Ouest France est fabriqué par beaucoup moins de journalistes que les Dernières Nouvelles d’Alsace!

DNA 25 février 2012

Economie

Finance Résultats 2011 de onze fédérations Le Crédit Mutuel a fait front aux effets de la crise grecque
Malgré des profits en baisse sensible, le Crédit Mutuel présente un bilan 2011 très honorable.


Trois assemblées générales le matin, un déjeuner à la bonne franquette et une conférence de presse au Bischenberg : le Crédit Mutuel à 11, c’est-à-dire regroupant onze fédérations régionales (avec l’Anjou comme dernière venue), et le CIC, n’a pas dérogé aux habitudes.

Même si le « râteau » de l’organigramme du groupe, présenté par le président Michel Lucas et le directeur général Alain Fradin, paraît chaque année plus complexe et touffu (il tient à peine dans la diapo projetée). Mais on comprendra plus tard que le groupe (également propriétaire des DNA et de L’Alsace dans son pôle presse), a aussi tiré parti de ce « râteau » pour nourrir sa performance : banque, assurance, informatique se nourrissent mutuellement. Ainsi, l’activité de crédit à la consommation Cofidis, récemment intégrée, alimente les Assurances du Crédit Mutuel. Et on pourrait multiplier les exemples, jusqu’au plan international, ce dernier représentant désormais d’ailleurs un quart de l’activité du groupe du Wacken.
Une solvabilité encore améliorée

L’international, bien sûr porte des risques. Comme il l’a confirmé jeudi à Paris (DNA du 24 février), la perte subie sur la dette grecque représente 329 millions d’euros. C’est la principale explication au recul de 2,3 à 1,8 milliard d’euros du résultat net comptable. C’est du reste le CIC qui a supporté l’essentiel de cette dépréciation. Hors la Grèce, le coût du risque a baissé, à un milliard d’euros. Au demeurant, le groupe bancaire reste très serein avec un ratio de solvabilité de 11 %, en légère amélioration.

Par sa taille (près de 10 000 salariés uniquement en Alsace où il revendique toujours 55 % de parts de marché), le Crédit Mutuel impressionne. Michel Lucas, en roi de la jungle sûr de sa force, laisse de temps en temps tomber un arrêt, mine de rien : « 47 % des PME françaises sont clientes chez nous ». Ou, faisant allusion au fonds Alsace Croissance : « Nous ne laisserons pas les politiques aux commandes du capital développement ».

Mais son vrai secret, un nombre invraisemblable d’élus bénévoles et dévoués, reste difficile à imiter, c’est le fruit de décennies de travail. Le Crédit Mutuel tamise le marché très finement et met en avant sa culture mutualiste dans la crise actuelle, indiscutablement anxiogène pour l’épargnant : « Nous constatons un regain des dépôts. Notre stabilité est attirante en ces temps de crise », note placidement Alain Fradin.

Michel Lucas a naturellement été interpellé sur « l’inquiétude des salariés du groupe de presse », dont le Crédit Mutuel est désormais responsable (1,1 million d’exemplaires quotidiens de Grenoble à Metz). « Trouvez-moi en France des salariés qui ne sont pas inquiets ! », riposte le banquier. Rappelant que le groupe est passé, en quarante ans, de 910 à quelque 65 000 salariés, il juge malhonnête (pour être poli) de s’engager sur l’emploi. Il faut, à ses yeux, juste agir pour l’emploi.