lu dans les DNA du 12 08 12

“La journée mondiale des Peuples indigènes, jeudi, a été l’occasion de le rappeler : ces populations autochtones comptent aujourd’hui 370 millions de membres, soit 5 % de la population mondiale. Mais ce sont aussi des minorités menacées, par la dépossession de leurs terres, par l’oppression et la discrimination, par l’impossibilité de contrôler leur propre mode de vie.
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Leurs langues mêmes sont en péril. Selon l’UNESCO, 600 langues ont disparu au cours du siècle dernier. Et d’ici à la fin du siècle, 2 500 autres sont menacées de disparaître sur un total de plus de 6 000.

En Afrique par exemple,[………….]

[….] leur culture et leur identité se diluent. Un constat que l’adoption en 2007 d’une Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones ne suffira pas à contrecarrer.”

Et en Alsace?

Dans la même édition, l’éditorial, de Didier Rose, consacré aux espèces végétales ou animales allogènes invasives, dont l’ambroisie ou le lapin d’Australie, se termine ainsi:

” Il n’est même pas question ici d’appeler à ne pas faire voyager inconsidérément des plantes et des animaux dits exotiques, par plaisir ornemental ou bénéfice commercial. On ne se refait pas. L’une des espèces les plus typiquement invasives n’est autre que l’homme.

On espère que les xénophobes ne feront pas une lecture à contresens de cette finale.

Il y est question de l’homme, au sens anthropologique, pas de tel ou tel groupe humain…