Ni vu ni lu dans le Journal…
Dimanche 19 mai 2013, au centre socio-culturel de la Meinau, à Strasbourg, s’est tenue une grande journée de solidarité: 10 heures pour la Palestine.
De 10 h du matin à 22 h le soir, 200 personnes environ ont participé à cette rencontre familiale et multi-culturelle avec les associations qui tenaient des stands, de la poésie, un défilé de mode de robes palestiniennes traditionnelles, un repas avec un excellent couscous, des pâtisseries orientales et alsaciennes, un long exposé d’une heure quarante de Nabil El Haggar, français d’origine palestinienne, ex vice-président de l’Université de Lille I, un débat trop bref, des vidéos, et, pour finir la journée, plusieurs groupes musicaux de divers genres, pour satisfaire les jeunes et les moins jeunes.
Diaporama
http://www.flickr.com/photos/69546723@N03/sets/72157633530407109/show/
Michel Flament présente Nabil El Haggar
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Nabil El Haggar
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Après l’exposé de Nabil El Haggar, le tenancier de la Feuille de chou, qui est aussi membre de l’UJFP et de IJAN (International Jewish Antizionist Network) est allé poser quelques questions auxquelles le conférencier n’avait pas répondu en public.
En particulier, savoir pourquoi, aux côtés du CRIF, souvent cité, à juste titre pour son soutien plus qu’inconditionnel à l’État d’Israël, qualifié de “monstre” à propos duquel était soulignée la responsabilité de l’Europe et de l’Occident en général, dans son invraisemblable impunité hors-la-loi, il na pas été fait mention d’autres forces, tout aussi puissantes, comme, par exemple, en France, les principaux partis politiques de gauche à droite, ou les évangéliques protestants qui sont sionistes par antisémitisme, car leur but, est que les Juifs du monde se rassemblent en Israël, afin de les convertir à la “vraie religion”. On voit par là que les sionistes, quels qu’ils soient, et les gouvernements israéliens, ont un objectif commun avec les antisémites.
A été souligné aussi qu’en Israël, comme dans le monde entier, existent, certes de façon encore minoritaire, des forces, soit non-sionistes, soit antisionistes, ce qui suffit à éviter l’amalgame qui existe parfois, entre lutte contre Israël et lutte antijuive ou antisémite. Comme l’a dit il y a longtemps déjà Leila Shahid, ambassadrice de Palestine à Bruxelles, pour l’Union Européenne, en tournée dans des lycées français, avec Michel Warschawski, confondre antisionisme et antisémitisme, c’est le plus grand service qu’on puisse rendre à l’Etat-voyou.
Comme l’an dernier, Nabil El Haggar a rappelé un point de droit international selon lequel des colons, pour pouvoir rester dans le pays qu’ils ont conquis, doivent y être invités par le peuple indigène. Cela suppose bien sûr, au préalable, la reconnaissance de la Naqba, la catastrophe de l’exil et des massacres de 1948, péché originel de l’État sioniste.
Il a insisté sur la responsabilité de l’Europe qui fait porter sur les Palestiniens et les Arabes en général, le poids du génocide des Juifs, pourtant commis en Europe par des Européens.
Enfin, il a souligné le processus d’animalisation des Palestiniens, à qui n’est laissé que le choix entre céder dans leur dignité ou quitter leur pays. C’est le sens du mur de la honte, des checks-points, de l’apartheid en général qui visent à humilier tout un peuple en un vrai sociocide, l’empêchant de vivre humainement, dans tous les aspects de l’existence.
justement, c’est ça le chantier…renvoie le flyer d’appel:merci
Merci pour ton reportage. Mais un oubli important: le Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine, organisateur principal de la journée, n’est même pas cité…. Merci de rattraper dans la suite “en chantier”………….