Un festival de cinéma israélien s’est récemment déroulé à Strasbourg au cinéma Star au moment même où les cinémas Utopia boycottaient provisoirement un film israélien.
A cette occasion, le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, s’est fendu d’un texte de bienvenue: édité en page 2 du programme, texte qui a fait sursauter plus d’un lecteur, tant il prend parti, à l’occasion d’un événement culturel, et au lendemain de l’attaque sauvage contre des navires humanitaires au large de Gaza, dans les eaux internationales, pour un État qui, du massacre de 1400 personnes à Gaza, à l’assassinat de 9 citoyens turcs en mer, s’illustre en permanence par ses violations constantes du droit international.
On trouvera ici le “mot” de Roland Ries
http://www.shalomeuropa.fr/mot-du-maire-de-strasbourg-roland-ries.html
dont on commente les passages les plus significatifs, venant d’un maire qui ne cesse d’appeler ses concitoyens à “ne pas importer le conflit“, pour mieux prendre parti dans le sens de l’État sioniste.
Son apologie du cinéma israélien note ainsi qu’il se fait en dépit d’un “contexte de tension extrême” sans dire que cette tension au Proche -Orient est née en 1948 du fait de la création d’un État qui se dit “juif” sur des terres palestiniennes. Et que de massacres en expulsions, l’épuration ethnique se poursuit sous nos yeux depuis plus de 60 ans.
Mais le plus scandaleux dans la prose du maire de Strasbourg est ceci:
“Ainsi le cinéma israélien doit-il son succès à la vitalité démocratique et à l’inscription dans la modernité de ce jeune pays, véritable enclave au cœur du Moyen-Orient.”
Outre que la prétendue “vitalité démocratique” ne vaut que pour les Israéliens juifs, et laisse de côté les 20 % de Palestiniens, citoyens de seconde zone d’Israël, le pire, échappé comme inconsciemment de la plume de Roland Ries, est dans le qualificatif d'”enclave” pour désigner un État, Israël, qui effectivement s’est toujours considéré lui-même comme un coin occidental enfoncé au milieu d’un Orient “barbare”, une “villa dans la jungle“.
On comprend pourquoi le souhait réitéré du maire de “ne pas importer le conflit” est si essentiel pour masquer sa complicité avec l’État d’Israël et le sionisme.
Ce n’est pas pour rien, qu’à l’issue de la manifestation organisée par les mosquées de Strasbourg, devant le Conseil de l’Europe, le nom de Roland Ries, cité par un des organisateurs, a été copieusement sifflé par les manifestants!
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le maire de Strasbourg était professeur, mais de Lettres
Bonjour,
Merci pour le commentaire de M.SCHENK.
Monsieur le MAIRE a t il oublié qu’il fut autrefois , dans un passé tres lointain, enseignant et meme professeur de philo.
La fraternite entre les peuples !!! OUI , mais sans les AUTRES.
Cordialement et sans aucune haine envers le VRAI peuple JUIF.
Moulay5 de CHAUDES AIGUES.
La position du Senateur/Maire Roland Ries, excellent maire pour le reste, montre seulement la lâcheté d’un homme politique qui a les moyens de s’informer, qui, l’est, probablement, mais qui n’a pas le courage de réstister a la démagogie devant une communité qui, trop souvant, á fait preuve de pression immorale et contre toute éthique politique.
Ne pas voir les crimes d’état sioniste, qui usurpe et salie le nom “Juif”, avec ses massacres, son ségrégationisme, ses nettoyages éthniques permanent depuis plus que 60 ans, ses guerres d’aggression, qui se comporte pire que toute état colonialiste d’autrefoi, c’est deshonorer les idées humanistes, socialistes, mais oui, socialdemocrates. Qui importe le conflit du Proche Orient, sinon ceux qui vont à la synagoge, non pas pour prier au créateur suprème, mais sous le drapeau d’un état aggresseur? Et, Monsieur le Maire de Stasbourg, il se felicite pour tout cela. C’est triste.
Dit, un Socialdémocrate allemand