On s’agite dans les bénitiers, et leurs alentours, depuis que le candidat François Hollande a annoncé qu’il allait inscrire la laïcité dans la Constitution.
Rappelons qu’elle y figure déjà, non dans le préambule, comme vient de l’affirmer le non-candidat Sarkozy, qui semble ne pas l’avoir lue depuis un bail – encore le syndrome de la Princesse de Clèves?- mais dans l’article premier.
Les défenseurs de la calotte craignent que la loi de séparation de l’Etat et des cultes ne s’applique, chez nous, entraînant la mort du Concordat de 1801, et de tous les textes du même acabit concernant les religions dites concordataires et l’enseignement faussement réputé “obligatoire” des religions en Alsace-Moselle.
Pain béni, c’est le cas de le dire, pour la droite, et même la fausse gauche, dont le sénateur-maire Roland Ries, qui vole au secours des grenouilles de bénitier.
Il est plus que temps, cent sept ans après la loi de 1905 de l’appliquer enfin dans la France de l’extérieur!