Pas lu, pas vu, dans le Chournal…
Pendant la seconde guerre mondiale, le gouvernement suisse renvoyait en Allemagne nazifiée, des Juifs allemands, réfugiés dans un pays “neutre”…
La nuit dernière, le gouvernement français a encore une fois, malgré les promesses mensongères du traître-Besson, expulsé des Afghans, raflés dans le nord chez nos amis les Chtis.
Une centaine d’entre eux a manifesté près de l’aéroport de Lille qui se trouve, comme les choses sont bien organisées, près du centre de rétention…
Un second charter de la honte a décollé la nuit dernière de France, en provenance de Londres, à destination de Kaboul, avec des Afghans expulsés.
Honteux!
Même l’armée française, n’arrive pas à assurer sa propre sécurité; alors des civils!
De plus, ce gouvernement de xénophobes prétend lutter contre les passeurs et leurs réseaux. Il ne fait que les alimenter, car ces Afghans chercheront à revenir en Europe, et engraisseront une seconde fois les mafias.
Et ne parlons pas du coût de chaque expulsion: 20 000€! A multiplier par 27 000! Les écoles, les hôpitaux n’en ont pas besoin, ni les sans-abri à la rue par ces temps de glaciation.
A Strasbourg, en solidarité avec les Afghans, une dizaine de personnes, à l’appel du Carré de Bruit, dont c’était la troisième apparition (le 15 de chaque mois) ont manifesté place Kléber, puis, après un déplacement par la rue de l’Outre, devant l’entrée du Christskindelsmärik.
Ils y ont reçu en général un bon accueil, des Strasbourgeois comme des touristes venus visiter l’Alsace ennoëlée. Des conversations s’engageaient.
Un touriste de PACA, à en juger par son accent chantant, d’accord avec l’action, semblait accablé de pessimisme, affirmant “que voulez-vous qu’on y fasse?”.
On lui répondit que c’est cette démission des citoyens qui permet à “nos” gouvernants de violer les lois de l’hospitalité.
On lui fit la liste incomplète des actions encore possible dans la République (à profiter pendant qu’elle est encore là…).
A quoi il répondit ils se valent tous (gauche et droite).
On lui suggéra, au prochain vote, de ne voter que pour des gens qui résistent à l’air vicié du temps.
Il mit en doute leur capacité. On ne parlait bien sûr pas de l’extrême-droite, mais de la gauche radicale.
Notre Marseillais mit alors en doute leur capacité à gouverner.
Suffit d’essayer, fut notre dernière réplique, avant le “bon séjour en Alsace!”.
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