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200 personnes ont manifesté du campus de l’Esplanade à Strasbourg jusqu’à la préfecture place de la République pour protester en silence et sans marques partidaires selon les consignes du CUMBHI [Collectif universitaire Marc Bloch contre la haine et l’intolérance) contre les tags racistes et xénophobes inscrits le week-end dernier sur des bâtiments universitaires dont une bibliothèque.
Alors qu’une délégation d’une dizaine de personnes était reçue par un sous-préfet, les manifestants se sont rendus place de la République face à la préfecture avant d’aller débattre au Palais universitaire de la suite du mouvement.
Dans les rangs de la manifestation on pouvait remarquer, outre la présence d’étudiants et d’enseignants,du président de l’Université, de forces de gauche et de gauche radicale, des élus, aussi celle du CRIF et de la Communauté juive, et même le responsable des jeunes UMP du Bas-Rhin…
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CR de la rencontre du CUMBHI avec le sous-préfet
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DNA Strasbourg / Manifestation
Près de 250 personnes à la marche silencieuse contre la haine et l’intolérance
Quelque 250 personnes ont participé ce matin la marche silencieuse depuis le campus universitaire de Strasbourg, jusqu’à la préfecture. Des tags « Alsace nationaliste » et « La France aux Français », réalisés à la bombe noire et accompagnés de croix celtiques, avaient été découverts, samedi dernier, sur la bibliothèque U2U3.
Un cortège silencieux est parti ce matin, à l’appel du collectif Marc-Bloch, de la bibliothèque U2U3 de l’Université de Strasbourg pour rejoindre la préfecture, derrière une large banderolle avec le message “L’Université ne cédera pas”, face à ce que la communauté universitaire a perçu comme une agression.
“Leur haine s’en est prise à une bibliothèque universitaire, symbole du savoir et du partage de la connaissance”, lit-on dans le document qui a été distribué aux passants par le collectif, composé par les étudiants et les personnels de l’Université. Ces inscriptions à caractère fasciste, qui ont suscité de nombreuses réactions d’indignations, ont été masquées avec de la peinture depuis, sur la bibliothèque U2U3. “L’Université de Strasbourg, rappelle le collectif, dont l’histoire a été nourrie d’humanisme et les valeurs de la résistance, n’accepte pas que se propage en son sein les idéologies de l’exclusion et du rejet de l’autre”, appuie-t-on, dans le tract. Avant de conclure: “Le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme, tout comme le sexisme et l’homophobie, n’y ont pas leur place.”
Une dizaine de personnes de cette marche de défense des valeurs de “tolérance, respect mutuel, égalité, liberté d’enseignement et de recherche”, devaient être reçues à la préfecture.
Dans le cortège figuraient notamment Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg, ainsi plusieurs élus ou responsables politiques, et associatifs.
par Ph.D., publiée le 14/02/2014 à 13:09
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